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Pourquoi faut-il arrêter de pousser pour le retour des champions du monde 2018 avec les Bleus

Par Thomas Morlec
4 minutes

Si toute la France est, à juste titre, sous le charme du retour des glorieux champions du monde 2018 en Ligue 1, et qu’Olivier Giroud reste un formidable avant-centre, il est important de ne pas s’enflammer. À moins de 300 jours de la Coupe du monde 2026, les sentiments doivent être mis de côté pour ne pas déstabiliser les jeunes pousses, sur qui l’équipe de France doit plus que jamais miser.

Pourquoi faut-il arrêter de pousser pour le retour des champions du monde 2018 avec les Bleus

Comment ne pas succomber ? Buteur héroïque lors de la courte victoire de Lille face à Monaco dimanche (1-0), Olivier Giroud a déjà mis tout le monde d’accord, même s’il a raté un tir au but, que les supporters des Dogues auront bien vite oublié. Avec ses deux pions au compteur, le meilleur buteur de l’équipe de France est le champion du monde 2018 le plus en vue depuis la reprise de notre chère Ligue 1. Le néo-Monégasque Paul Pogba, en manque de forme, n’a pas découvert les pelouses du championnat de France, Florian Thauvin trouve petit à petit ses marques avec les Sang et Or, alors que Djibril Sidibé, sur les bords de la Garonne depuis la saison dernière, retrouve une seconde jeunesse avec Toulouse, étonnant dauphin de Lyon, où Corentin Tolisso ne cesse de confirmer son retour au top. Pour autant, il faut garder la tête froide, les laisser profiter de leur suite (ou fin) de carrière et ne surtout pas être suspendus à leur destin en équipe de France.

À bas la nostalgie !

Dès que les bonnes prestations s’enchaînent, c’est toujours la même musique. Les souvenirs se bousculent, et l’envie de voir les gloires qui ont rendu le tablier en équipe de France faire leur come-back est irrépressible. C’est souvent le cas avec Antoine Griezmann, et cela le sera aussi à chaque fois que Giroud fera trembler les filets. Pour autant, celui qui a marqué son 350e but en carrière a comme souvent eu les mots justes pour calmer les ardeurs des journalistes : « J’ai reçu un superbe hommage en mars. J’ai été très ému, très touché, je me suis senti privilégié. Pour moi, c’est fini, a assuré l’attaquant de Lille. Maintenant, ne jamais dire jamais, mais je sais qu’il y a des supers talents qui arrivent derrière, des jeunes qui poussent, c’est à eux d’écrire leur histoire. J’ai fait ma part du boulot, à eux de faire la leur. »

Un peu plus tôt dimanche, Guy Stéphan, l’adjoint du sélectionneur Didier Deschamps, allait aussi dans ce sens au micro de Téléfoot : « L’équipe de France, il ne faut pas y penser. À cet âge-là (38 ans, NDLR), ça me surprendrait. C’est pas quelqu’un qui prend les décisions à la légère, et quand il a décidé de prendre sa retraite internationale, c’est qu’il avait vraiment décidé. » Si ces joueurs ont porté l’équipe de France au firmament, Didier Deschamps devrait ce mercredi 27 août laisser ses sentiments de côté au moment de dévoiler la liste des joueurs retenus pour entamer les qualifications à la Coupe du monde 2026, face à l’Ukraine le 5 septembre et à l’Islande le 9 septembre prochain.

Faire confiance à la jeunesse

Parce que la France a la chance d’avoir un réservoir de talents bien plus dense que la Croatie, qui mise encore énormément sur l’inoxydable Luka Modrić, encore capitaine des Vatreni à 39 ans, « DD » devrait logiquement tenir la ligne de conduite qu’il s’était fixée lors de la Ligue des nations en juin dernier. Lors du Final Four, le patron des Bleus avait misé sur la jeunesse en sélectionnant pour la première fois Rayan Cherki et Pierre Kalulu. Des arrivées qui s’inscrivent plus globalement dans la régénération de l’effectif tricolore déjà composé d’aspirants titulaires comme Manu Koné, Désiré Doué ou encore l’étincelant Michael Olise. Si certains rêvent que « Gigi » porte de nouveau la tunique tricolore, il faut savoir être raisonnable et regarder devant pour mieux préparer l’avenir, qui arrive à grands pas, puisque la Coupe du monde 2026 est dans moins de 300 jours. Les accomplissements des champions du monde 2018 sont colossaux, fondateurs même pour les Bleus, mais il serait temps de les laisser profiter tranquillement de la fin de leur carrière. Pas de doute que la relève, elle, est prête à prendre le flambeau et à surprendre les plus nostalgiques.

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