Debrecen-OL : Prononcez «Dèbrètsène»
Le Foot hongrois, aujourd'hui ? Bof... Ceci dit, il n'y a plus de petites équipes, hein !? Alors, Puel fait exprès de se faire peur alors qu'Aulas a déjà budgétisé les 6 points contre Debrecen, aller et retour. Debrecen, petite barque de l'Est infiniment reconnaissante à Michel Platini de pouvoir mouiller auprès des big yachts espagnols, italiens et anglais. Debrecen-Lyon, c'est ce soir à 20 h 45 au Stade Ferenc Puskas de Bouddha-peste.
Le Bloc de Varsovie s’était bien rendu compte qu’engager une vraie guerre avec l’Europe occidentale, ça posait problème. Trop de morts, trop de destructions, trop de désolation. Alors, va pour l’avilissement subversif par le rock, puis par le cul. Ils envoyèrent l’agent Nina Hagen dans les années 70 pervertir la jeunesse allemande (RFA) à coups de riffs drogués au heavy-reggae-opéra et à coup de séances de masturbation live & direct à la télé. Puis lors de la décennie suivante ils bombardèrent le Monde Libre à coups de rayons X avec une arme fatale basée en Italie, la Cicciolina. L’agent Illona Anna Staller, dite « la Cicciolina » , était Hongroise, vide-couilles idéale pour neutraliser toute la population mâle d’Europe occidentale. Mais l’offensive pornographique rata et le Mur “s’écroulut”… Voilà pour le foot hongrois qui débanda aussi sec que Budapest devint la capitale de l’industrie porno (euh, … elle l’est encore ?). En fait, les géologues ne savent pas très bien situer la mort du foot hongrois. En 54 (remember Fritz Walter) ? En 66 (3-1 contre le Brésil et super Florian Albert) ? Ou plus près de nous, en 86 (dernière Coupe du Monde) ? En club, Ferencvaros a juste gagné la Coupe de l’UEFA (des Villes de Foires) en 65… En janvier 2009, la Hongrie était classée 47ème dans les charts de la FIFA. Comme il a fait beau dernièrement, elle a dû gagner une ou deux places. En tout cas, les Hongrois regarderont la Coupe du Monde à la TV vu qu’ils sont déjà virtuellement éliminés. Voilà pour le foot hongrois.
Et maintenant quelques inventions et découvertes hongroises : le Rubik’s Cube (Ernő Rubik, en1975), le stylo à bille (László József Biró, en 1938) et l’étrier (introduit en Europe par les cavaliers avars au VIème Siècle). Quoi ?… Encore du rock et du cul ? La femme de Rocco Siffredi est Hongroise. Pour le rock, c’est pas terrible. De la bouillie sonore un peu heavy avec des synthés virtuoses et des guitares poilues. Rigolez pas : c’est ça que les joueurs de Debrecen (on y arrive !) écoutent dans leurs vestiaires avant et après l’entraînement. Authentique. Debrecen joue en 4-5-1, Debrecen est actuellement 6ème de son championnat, à 3 points du leader Videoton (ouais, ouais ! Videoton : les télés pourries et la honte pour le PSG en C2 1984), Debrecen a emmerdé Liverpool il y a 15 jours en lui tenant tête (petite victoire des Reds 1-0 à Anfield). Et voilà pour Debrecen… Allez, maintenant du cul et du rock ! Tommy Ramone, co-fondateur des Ramones et Gene Simmons, bassiste langue pendue de Kiss, sont (étaient ?) d’origine hongroise. Du cul ? La dernière en date ? On raconte que, récemment, David Beckham a glué avec le célèbre mannequin hongrois Mariann Fogarasy, même que Victoria a annulé la party d’anniversaire de leurs dix ans de mariage…
Debrecen ? Vraiment ? OK… En 4-5-1 : Poleksic – Leandro, Meszaros (ou Fodor), Komlosi, Bodnar (cap) – Szakaly, Kiss (encore ?), Varga, Ramos, Czvitkovics – Coulibaly. Adamo Coulibaly. “Adamo”, parce que ses parents étaient fans de Adamo. Authentok. L’entraîneur s’appelle Andras Herczeg et il raconte des trucs passionnants : « Nous avons des blessés et cela handicape un effectif comme le nôtre » . Snif. Les absents ? Pantic (commotionné), Szlelesi (bobo au genou), et Robert Fecszesin (genou itou, caillou-hibou-gourou)… Du rock et du cul ? Feszecin s’appelle Robert. Comme des “roberts” et comme Robert Plant (des buts).
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