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Ce qu’il faut retenir de la troisième journée

Par Swann Borsellino
5 minutes
Ce qu’il faut retenir de la troisième journée

La déception russe, le fiasco batave, la surprise grecque, la défaite de la France. Tout ça, ça s’est passé lors de la troisième journée d’un Euro où il n’y a toujours pas eu de 0-0. C’est showtime.

La Russie digère mal son grec
N’en déplaise à Andrei Arshavin, le fiasco de la semaine est russe. Grands perdants du duel sponsorisé par Nostalgie qui les opposait à la Grèce du phénix Karagounis, les joueurs de Dick Advocaat, sensations de ce début de tournoi, rentrent finalement à la maison. La faute à une erreur défensive commise juste avant la pause, qui a permis à l’ami Karagounis, revenu en 2004, d’offrir l’avantage aux siens. Une opportunité inespérée de rejoindre les quarts de finale que les Grecs ne laissent pas passer. Il faut dire qu’en face, les Ruskovs n’avaient plus rien dans les chaussettes. Fébriles derrière, les coéquipiers d’un Kerzahakov qui n’a pas cadré un seul tir du tournoi ont été submergés par la motivation hellène. Au final, c’est bel et bien la bande à Papadopoulos qui se qualifie pour le tour suivant et s’offre une rencontre pour l’histoire (très contemporaine) face à l’Allemagne. Histoire que la campagne russe soit manquée de A à Z, les supporters continuent de se faire épingler, et Arshavin, apparemment satisfait de sa compétition, se fait piéger par une caméra amateur. Les vacances vont faire du bien.

C’est fini pour les Pays-Bas

Si la principale déception de cette troisième journée est russe, c’est aussi et surtout parce que plus personne ne croyait vraiment en la capacité des Pays-Bas à rebondir. Opposés au Portugal dans une rencontre décisive, les joueurs de Bert van Marwijk ont décidé de sortir par la grande porte. Une sortie « à la sénégalaise » avec zéro point en trois journées, mais, surtout, un niveau de jeu risible. Pour la défense centrale, tout bonnement indigne d’une compétition internationale, l’excuse du gouffre générationnel peut servir d’explication. Mais que dire de l’attaque batave ? Deux meilleurs buteurs de grands championnats, un mec qui s’est fait arnaquer le Ballon d’Or en 2010, d’autres grands talents, mais quasiment aucune occasion construite. Triste. Au final, c’est le Portugal qui en profite. Un bon Portugal, d’ailleurs. Emmenés par un Cristiano Ronaldo retrouvé et auteur d’un doublé, les joueurs de Paulo Bento montent en régime. Opposés à la République tchèque en quarts de finale, les Lusitaniens pourraient bien enflammer le Val-de-Marne en fin de semaine. Vous imaginez un peu Meireles avec le Ballon d’Or ?

L’Espagne à visage humain Traumatisée par l’Euro 2004, l’Italie du football avait peur du « biscotto » . Mais si match nul il y avait eu lundi soir, entre la Croatie et l’Espagne, il n’aurait pas été issu d’un sombre arrangement entre Del Bosque et Bilić. En effet, c’est une Espagne à visage humain qui, quatre jours après sa démonstration face à l’Irlande, s’est présentée empruntée face à la Croatie. Délaissée par un Xavi en petite forme, la Roja a dû s’appuyer sur un grand Iker Casillas pour sauver sa peau dans cet Euro et continuer à courir après un triplé inédit. Longtemps emmerdés par la bande à Modrić, qui aurait pu ouvrir le score par Rakitić ou Perišić, les champions du monde en titre ont fini par gagner par l’intermédiaire de Jesús Navas. Un but comme pour remuer le couteau dans la plaie des supporters croates, déjà agacés par l’oubli d’un pénalty, quelques instants auparavant, suite à un énorme tirage de maillot de Sergio Busquets. Avec sept points, les Espagnols terminent premiers du groupe C devant une Italie menée par un Mario Balotelli au top de sa forme. Un but splendide et une frasque mort-née dans la main de Leonardo Bonucci ont suffi à faire de Super Mario l’homme de la semaine. Forcément une bonne semaine.

La France en récession
« C’est qui, lui ? » Bah lui, Adil, c’est Zlatan. Et il est fort. En constante progression depuis le début de l’année 2012, l’équipe de France a fait un gros pas en arrière, hier, face à la Suède de Monsieur Ibrahimović. À la peine défensivement, où même Clichy et Debuchy, satisfaisants face à l’Ukraine, ont peiné, les Bleus ont surtout connu un gros déficit au niveau de l’engagement physique. Bousculés par les hommes d’Erik Hamrén, un gars qui aime les costumes de joueur de snooker, les Français n’ont pas été capables d’utiliser correctement le ballon. Un ballon qu’ils ne devraient pas beaucoup voir au tour suivant – car oui, la France est qualifiée, on aurait presque tendance à l’oublier – puisque les Bleus affronteront finalement l’Espagne. Seuls motifs de satisfaction, l’entrée rafraîchissante de Jérémy Ménez et une première tentative intéressante en 4-4-2 avec Giroud et Benzema lors des dix dernières minutes de jeu. Inutile de dire qu’il faudra trouver autre chose que Florent Malouda comme solution aux problèmes que poseront les Espagnols. Ça s’est aussi passé cette semaine… – Battue par l’Angleterre, l’Ukraine est éliminée de la compétition, au même titre que la Pologne, défaite par la République tchèque. Il n’y a plus de pays organisateur en course.

– Éliminés, les Néerlandais pourront se consoler en se disant qu’à l’Euro, une malédiction frappe les finalistes perdants du dernier Mondial. Ils chutent ainsi systématiquement au premier tour de l’Euro depuis la Coupe du monde 1994.

– Wayne Rooney a marqué de la tête, mais il a perdu pas mal de ses faux cheveux.

– 24 matchs, aucun 0-0. Costaud.

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Par Swann Borsellino

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