- FA Cup
- 3e tour
- Arsenal-Sunderland (3-1)
Bellerín et Arsenal chassent les Cats

Dans un match très plaisant, les Gunners ont éliminé Sunderland grâce à une victoire logique (3-1) et un Bellerín en feu. Les Black Cats n'ont pas démérité, mais Arsenal, qualifié pour le prochain tour, était au-dessus.
Arsenal 3-1 Sunderland ![]()
Buts : Campbell (26e), Ramsey (72e), Giroud (76e) pour Arsenal // Lens (17e) pour Sunderland
Souvent, les premiers matchs de coupe ne s’annoncent pas sexy. Pourtant, il n’est pas rare qu’ils débouchent sur une rencontre plus que plaisante à regarder. Des jeunes joueurs, des nouveaux talents, des buts, du jeu, du suspense, un vainqueur et un beau petit spectacle : c’est exactement ce que le duel Arsenal/Sunderland a offert au public de l’Emirates Stadium cet après-midi. Dans cette ambiance marquée par un bon esprit, c’est Arsenal qui a logiquement triomphé (3-1), malgré l’ouverture du score de Lens pour Sunderland. Auteur d’une grosse performance, Bellerín et ses deux passes décisives ont grandement participé à la qualif’ pour le prochain tour.
Des fans gâtés
Qui dit premiers tours de coupe dit équipe bis pour les grosses teams d’Angleterre. Mais Arsenal a quand même une belle gueule, avec notamment Giroud, Walcott, Koscielny et Čech alignés d’entrée. Dans les rangs des Black Cats, on retrouve Toivonen, mais pas M’Vila, sur le banc. Forcément, sans Özil, l’homme en forme côté Gunners, le jeu est moins fluide qu’à l’accoutumée. Sauf que Sunderland n’est que 19e de Premier League. Gibbs allume donc la première mèche, joliment éteinte par le portier Pickford. Contre toute attente et alors qu’ils dominent tranquillement, les hommes de Wenger vont cependant se faire surprendre.
Après une grosse incompréhension du duo Gibbs/Koscielny, Lens, qui avait déjà tenté sa chance quelques minutes auparavant et qu’on préfère voir dans ce rôle-là que dans celui du boucher (coucou Sakho), ouvre la marque. Sous l’impulsion de ses latéraux et du jeune Wiwobi, le neveu d’Okocha, les Gunners réagissent directement. C’est finalement Campbell qui profite d’un service de Walcott pour égaliser logiquement dix minutes après le pion de Lens. Les tirs sur la cage de Sunderland s’enchaînent, les arrêts de son gardien aussi. Les Black Cats ne sont pas en reste et proposent de belles choses, avant que l’arbitre ne siffle la pause de cette rencontre débridée.
Wenger inspiré, Bellerín monstrueux
Si les grosses occasions ne sont pas non plus légion jusqu’à l’heure de jeu, la partie se dispute toujours sur un gros rythme. La justesse technique n’est pas à chaque fois au rendez-vous (que de corners mal tirés !), mais certains petits gestes techniques font plaisir à voir. Concernant les points, le favori Arsenal ne parvient pas à prendre les devants malgré une possession de balle largement en sa faveur. Très présent, Bellerín et Campbell apportent régulièrement le danger dans la surface adverse. Problème : Sunderland ne lâche rien et peut compter sur un très bon Pickford. Oxlade-Chamberlain, étrangement placé dans un poste de milieu défensif qui ne sied pas vraiment à ses qualités, touche le poteau. Même chose pour Sunderland et Fletcher, qui catapulte le cuir sur la transversale.
Au fil des minutes, les actions sont de plus en plus franches. Afin de réguler le milieu de terrain et continuer à croire au petit exploit, M’Vila rentre pour prêter main forte à ses partenaires. Fatigué, le capitaine O’Shea cède sa place à Jones, alors qu’Arteta et Ramsey suppléent Chambers et le surprenant Iwobi. Encore en vie dans trois compétitions, Wenger n’a franchement pas envie de se taper un match retour. Les choix de l’entraîneur sont payants : à vingt minutes du terme, sur une action collective admirable, Ramsey donne l’avantage à son équipe grâce à une offrande de Bellerín. L’Espagnol réitère quelques minutes plus tard pour donner un but tout fait à un Giroud tout naze jusque-là. Que Debuchy ne réfléchisse pas trop pour partir, il lui sera difficile de choper la place de ce Bellerín-là. Après un penalty non sifflé et quelques occases loupées, l’homme en noir met un terme à une belle partie de FA Cup. Vivement demain.
Éric Roy, joueur sans couronnePar Florian Cadu