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  • 2 février 2017
  • Gerard Piqué fête ses trente ans

30 choses que vous ne savez pas sur Gerard Piqué

Par Robin Delorme et Javier Prieto Santos
30 choses que vous ne savez pas sur Gerard Piqué

Quelques heures après ce déplacement au Vicente-Calderón, Gerard Piqué souffle sa trentième bougie. Un anniversaire qui fait date pour celui qui avait annoncé vouloir prendre sa retraite à cet âge, et qui cache encore bien des mystères.

1. Bernabéu. Derrière son accent catalan et son identité barcelonaise, Gerard Piqué fait pourtant partie de la famille Bernabéu. Pas celle affiliée à Santiago, non, mais celle d’Amador, son grand-père, qui a d’ailleurs été lui chercher son premier carnet de socio sitôt après la naissance de son petit-fils.

2. Chute. Gerard Piqué a 17 mois lorsqu’il fait une chute de 4 mètres depuis le balcon, alors en construction, de sa grand-mère maternelle en courant derrière un ballon. Le jeune Catalan va rester dans le coma pendant deux longues journées. L’intéressé en sourit encore aujourd’hui : « Je suis sûr que ça m’a remis les idées en place. C’est en tout cas ce que me dit souvent mon grand-père. »

3. Roy Keane. Parti faire ses classes à Manchester United, le Catalan y découvre une vie aux antipodes de celle qu’il connaît à Barcelone. Idem, le vestiaire mancunien n’est pas habité par la même atmosphère et est dirigé d’une main de fer par Roy Keane : « Keane me faisait peur. Un jour, j’étais dans le vestiaire avant un match et mon téléphone a commencé à vibrer dans ma poche. Je l’ai éteint directement, personne ne l’a entendu. Sauf Roy Keane. Il est devenu fou, il gueulait partout. J’étais terrifié. »

4. Parabole. Angleterre toujours. Dans le quartier luxueux d’Arderley Edge, Piqué va se faire voler quatre fois la parabole installée sur le toit de sa maison. Il s’avérera finalement que l’ouvrier qui lui installait était également celui qui venait la lui chaparder.

5. Pulga. Lorsque Messi a rejoint son équipe de cadets, Piqué pensait qu’il était muet… Et nul.

6. Prophétie hollandaise. Invité à dîner par Amador Bernabéu, Piqué a fait la rencontre de Louis van Gaal à l’âge de treize ans. En serrant la main de l’enfant, l’ex-entraîneur du Barça aurait dit à Piqué qu’il n’avait pas la poigne nécessaire pour devenir défenseur central. Bien joué Louis.

7. Référence. En tant que cadet, Piqué avait pour idoles Figo, Guardiola et Fernando Hierro. Depuis qu’il est passé pro, le Catalan a changé de références. À Manchester, Piqué s’est repassé en boucle des vidéos de Franco Baresi. Malgré une véritable admiration pour l’Italien, Piqué à pourtant toujours déclaré que Puyol et Gabriel Milito étaient les deux défenseurs centraux qui l’avaient le plus impressionné dans sa carrière.

8. Président. Quand le FCB galère à se trouver un nouveau sponsor, Gerard active son carnet d’adresses. Si bien qu’il dégote, à lui seul, un chèque annuel de près de 60 millions d’euros de la part de Rakuten, dont il a rencontré le patron à la Silicon Valley. Laporta 2.0.

9. Facebook. Plus encore que son amitié avec le big boss du géant japonais d’internet, le sieur Piqué tisse une relation étroite avec Mark Zuckerberg. La rencontre date d’il y a quelques années, lors du Mobile World Congress, organisé dans la capitale catalane. Gerard, un homme connecté.

10. Écrivain. En 2010, Piqué a écrit et publié un journal de bord intitulé Viajes de ida y vuelta (Voyages d’allers-retours). Son père, Joan, a également publié un livre, Duas vidas. Un polar publié exclusivement en catalan et qui fait partie des meilleures ventes de livres en Catalogne. Le daron compte désormais écrire la suite et espère que son histoire intéressera des producteurs d’Hollywood.

11. Ambianceur. Ambianceur numéro 1 du vestiaire barcelonais, le défenseur espagnol multiplie les blagues potaches. Voire lourdes. Très lourdes. Depuis son retour au Barça, il a ainsi rempli la voiture de Bojan avec des kilos de sucre en poudre, mais aussi enroulé celle de Puyol avec du papier toilette mouillé. Ses victimes préférées restent tout de même Messi et Fàbregas qu’il connaît depuis l’âge de quinze ans et avec qui il a évolué en cadet. Il passe ainsi ses journées à prendre ou à échanger la batterie du portable de l’Argentin. Il s’est également fait passer pour Cesc Fàbregas auprès d’un constructeur automobile à qui il demandait un devis pour une voiture qu’il comptait prétendument offrir à un supporter… Sa meilleure vanne, sans aucun doute.

12. Crise diplomatique. Le 13 novembre 2015, la Roja a rendez-vous avec l’Angleterre pour un amical au Santiago Bernabéu. Un match finalement délocalisé à Alicante pour la raison suivante : de peur d’assister à des huées du public merengue envers le central blaugrana toute la soirée durant, la Fédération décide de délocaliser.

13. Jabulani. Le ballon de la Coupe du monde 2010, le fameux Jabulani, est le pire avec lequel il ait joué. «  Il est horrible » , affirme encore aujourd’hui celui qui a quand même été sacré champion du monde avec la Roja en Afrique du Sud. Et qui rencontre sa dulcinée Shakira grâce à cette même compétition.

14. Superstition. Il entre toujours sur le terrain du pied droit qu’il se strappe toujours depuis son étape à Manchester, porte toujours des maillots manches longues, et ce, quel que soit le temps, et fait trois petits sauts après avoir salué l’arbitre avant les matchs. C’est toujours mieux que de mettre toujours le même caleçon usé… N’est-ce pas, Robert Pirès ?

15. Zlatan. Après une photo plutôt étrange prise en compagnie de Zlatan Ibrahimović dans le parking du FC Barcelone, la presse people espagnole a alimenté la polémique en publiant une photo où il apparaît tendrement enlacé avec un homme qui lui embrasse la joue… C’est là, que le public a vraiment pu mettre un visage sur le nom de Marc. Le frangin, donc.

16. Toubib. Sa mère, Montse, fille d’Amador Bernabéu, est l’une des neurochirurgiennes les plus réputées d’Espagne. Elle travaille aujourd’hui à l’Institut Guttman de Barcelone après être passée par l’hôpital du Vall d’Hebron. C’est elle qui s’est chargée de suivre les évolutions neurochirurgicales de son fils après sa chute du balcon. Comme quoi ça sert d’avoir des médecins dans la famille.

17. Guardia Civil. Gerard aime la fête, mais très peu la police. Comme il le prouve en septembre 2015, quand à la sortie du casino de Barcelone, accompagné de son frère Marc, il pète une durite face à des policiers en train de lui coller une prune. « Cette amende, c’est ton père qui la paiera » , susurre-t-il même aux agents.

18. Frangin. Fratrie toujours, Marc, le frère cadet de Gérard, étudie à l’institut chimique de Sarria, situé à quelques encablures de l’ancien stade de l’Espanyol Barcelone. Il a pour camarade d’études un certain Marc Muniesa, coéquipier de son frère au FC Barcelone et lui aussi défenseur central.

19. Hommage. Son frère cadet et quelques-uns de ses amis ont créé une équipe amateur de football au nom énigmatique : GP3. GP, pour Gerard Piqué. Et trois, en référence au dorsal du défenseur central blaugrana. « C’est la plus grande marque d’affection que pouvait me porter mon frère » , assure Piqué. L’ego, c’est important dans le football.

20. Champignons. Comme son coéquipier Xavi, Piqué partage cette étrange passion de vieux que peut être la cueillette des champignons. Une fois par mois, il parcourt la forêt de l’arrière-pays catalan avec son oncle Jordi pour débusquer les meilleurs spécimens. Et si c’était ça, le secret du tiki-taka après tout ?

21. Trisomie. Piqué a huit cousins, mais sa cousine préférée a toujours été Montse (même prénom que sa maman). Fan de Pedro, la jeune fille de vingt ans est atteinte du syndrome de Down, autrement connu sous le nom de trisomie 21. Les deux cousins ont d’ailleurs posé ensemble pour les besoins du calendrier de la fondation Talita, un institut qui s’occupe de la prise en charge des enfants atteint de trisomie 21. Gerard Piqué, définitivement un mec 3637.

22. Roldan. Ennemi adoré par le Madridismo, Piqué enchaîne les piques contre la Casa Blanca comme des perles. Pour sûr, au soir d’un nouveau titre de Liga, il n’hésite pas à chambrer le Real Madrid et, plus particulièrement, Cristiano Ronaldo, organisateur d’une soirée polémique avec le chanteur colombien : « Gracias a Kevin Roldan, contigo empezó todo. »

23. Coffre de voiture. Gerard Piqué l’avoue lui-même, c’est un maniaque. Le genre de type à ranger sa penderie selon les couleurs de ses vêtements. Il existe pourtant une exception dans un monde où tout doit être à sa place : le coffre de la voiture. « Il y a un bordel monstre à l’intérieur. Je ne le range jamais. C’est comme un vestiaire roulant ! »

24. Geek. Quand certains de ses coéquipiers flambent avec leurs paies, Piqué se la joue investisseur. Ainsi, depuis 2014, il est le PDG d’une startup spécialisée dans les jeux vidéo et a déjà sorti son premier joujou : Golden Manager.

25. Mentors. Gerard Piqué considère Tito Vilanova et Ferguson comme ses deux vrais mentors. Le premier, assistant de Guardiola, était son entraîneur chez les cadets. C’est lui qui a insisté auprès de Guardiola pour que Fàbregas et le défenseur central reviennent au bercail blaugrana. Piqué a également une affection particulière pour Sir Alex Ferguson, même si ce dernier l’a très peu fait jouer avec le maillot de Manchester United : « Ferguson, je le vois comme un père plus que comme un entraîneur. C’est le patron de Manchester United. Il contrôle tout, même la vie personnelle des joueurs. Il m’a fait beaucoup mûrir. »

26. Poker. À l’instar de Patrick Bruel, Piqué est un aficionado de poker. Une passion dévorante qui va jusqu’à lui faire débourser 25 000 euros, soit le montant de l’inscription pour participer au High Roller, l’un des tournois européens les plus prestigieux. 25 000 euros pour rien, donc, puisqu’il s’incline dès son entrée en lice.

27. Lost in translation. La grand-mère paternelle de Piqué, Lina, ne sait pas parler un mot d’espagnol. Catalane convaincue, cette dernière a eu toutes les peines du monde à se faire comprendre de la fiancée de son petit-fils, Shakira. Du coup, l’artiste colombienne a pris des cours de catalan sur les conseils de Piqué et se rendra sous peu à la Diada.

28. Polémique. Forcément, cette catalanité se retrouve dans les prises de position de Gerard Piqué. Ainsi, il se rend dès qu’il le peut à la Diada, la fête nationale catalane, et n’hésite pas à se mouiller en se faisant militant d’un référendum d’autodétermination. Des prises de position qui lui valent un statut de pestiféré en équipe d’Espagne, de laquelle il a déjà annoncé sa prochaine retraite à la suite du Mondial russe.

29. Malpropre. Selon les dires de ses proches, Gerard n’aime pas la célébrité. Pour autant, cela ne l’empêche pas de se conduire comme tel. Ainsi, lors d’un vol long-courrier, il se fait détester des hôtesses de l’air. En cause, il mitraille le sol de déchets de pipas, refuse de mettre sa ceinture et envoie chier l’équipage de bord. La grande classe.

30. QI. Loin de répondre aux clichés collant aux basques des footballeurs, Gerard Piqué culmine à 140 de QI. Ajoutez-y les 140 du quotient intellectuel de sa compagne, Shakira, et vous obtenez l’un des couples les plus intelligents de la planète. Si si.

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