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Arkadiusz Milik, le droit de savoir

Par Antoine Donnarieix
3 minutes
Arkadiusz Milik, le droit de savoir

Entré en bout de match lors de la victoire de l'OM à Metz dimanche soir, Arkadiusz Milik a su maximiser son faible temps de jeu en sortant un bijou de sa poche avant de s'ouvrir sur son agacement après la rencontre. Une question, ce matin : pourquoi l'attaquant polonais n'est-il qu'un plan B dans la tête de Jorge Sampaoli ?

Il y a des gestes techniques que l’on pourrait regarder en boucle pendant des heures. Parmi eux, le plus instinctif de tous : le ciseau retourné. À Metz, dimanche soir, Arkadiusz Milik l’a exécuté à la perfection à huit minutes de la fin du temps réglementaire, laissant Marc-Aurèle Caillard impuissant et couchant ainsi des locaux qui s’imaginaient finir la soirée avec au moins un point dans les poches. Perdu : grâce à ce chef-d’œuvre qu’il convient de ranger dans la même boîte que la bicyclette strasbourgeoise de Bamba Dieng, l’OM a remporté son treizième match de la saison (1-2) et consolidé sa place de dauphin du PSG. Au départ, le héros de la nuit n’était pourtant, encore une fois, qu’un plan B.

« Il y a des choses que je ne comprends pas, mais je fais mon boulot »

Que retenir, au fond, de ce succès en terre lorraine ? S’ils ont été acquis dans la douleur, ces trois points ont au moins le mérite d’exister. Autre chose ? Oui : au coup de sifflet final, Arkadiusz Milik, qui n’a pas passé que dix-neuf minutes sur le gazon, n’a pas vraiment fait la fête et a profité du micro tendu par David Astorga pour bousculer par ricochet Jorge Sampaoli. « Il y a des choses que je ne comprends pas, mais je fais mon boulot, a alors lâché le Polonais, auteur d’un triplé face à Angers (5-2) lors de la journée précédente. C’est le plus important. » Cette fois encore, Sampaoli a pu compter sur l’efficacité diabolique de son attaquant et a même tenu à rendre hommage à Milik à l’issue de la rencontre, sans oublier de bien réexpliquer les rôles : « Je suis très content. Ces joueurs, que je qualifie d’absolus, ont la capacité de décider de l’issue des matchs, en particulier des matchs comme celui-ci. Nous avions du mal à finir le travail, donc je suis content pour les joueurs et l’équipe. Ce qui m’importe, c’est l’OM, ce n’est pas le cas particulier d’un joueur ou d’un autre. (…) C’est un but de très grande qualité marqué par un joueur de très grande qualité. » Point, circulez ? Trop simple, car si le résultat final valide le pari tactique de Sampaoli – un 4-3-3 avec Pape Gueye mi-troisième central, mi-latéral gauche, Payet en faux 9 et un duo Bakambu-Dieng chargé d’étirer au maximum la défense à cinq messine -, l’affaire a été loin d’être parfaite, Dieng, de retour de la CAN, manquant notamment de réalisme dans le dernier geste (3e, 34e, 67e).

Le dilemme de Sampaoli

Arkadiusz Milik aurait-il fait mieux ? Seule certitude : il aurait fait différemment. Dimanche soir, le milieu marseillais a été en perpétuelle recherche de mouvements, et Dimitri Payet a souvent été peu inspiré ou imprécis au moment de trouver un décalage dans le bloc adverse. Sur phases arrêtées, le capitaine de l’OM a également été dans le dur. Par sa présence, Milik, lui, fait souvent reculer les blocs adverses et offre du temps à Payet, ce qui n’est pas négligeable. Au regard de la rencontre livrée à Saint-Symphorien, Jorge Sampaoli peut faire un premier constat : son onze de départ n’a une nouvelle fois pas été le plus pertinent pour maintenir constamment l’adversaire sous pression. En revanche, il convient de louer l’efficacité du coaching en cours de rencontre du technicien argentin. Sur le but de Milik, la passe décisive est signée… Sead Kolašinac, entré en jeu à la même minute de jeu que le Polonais. Verdict : si Sampaoli ne fait pas que des heureux, son OM avance toujours vers l’objectif C1.

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