S’abonner au mag
  • France
  • Ligue 1
  • 17e journée
  • Lille/Toulouse (2-0)

Le TFC n’aime définitivement pas Canal

Par Alexandre Pauwels
3 minutes
Le TFC n’aime définitivement pas Canal

Comme d’habitude depuis quelques matchs, comme d’habitude devant les caméras de Canal, Toulouse n’a rien foutu sur la pelouse. Face à des Dogues nuls en première période mais libérés en seconde, ce n’est pas passé (2-0).

Lille-Toulouse : 2-0Buteurs : Basa (55e) et Payet (83e) pour Lille

Huit. Comme le nombre de défaites consécutives du TFC lorsqu’il joue devant les caméras de Canal +. De là à dire que la chaîne cryptée est responsable de la méforme toulousaine, il y a un monde. Certes, Toulouse joue extrêmement mal, en prime-time. Mais face à Lille, Toulouse a surtout montré le même visage entrevu lors de ses derniers matchs, celui d’une équipe sans la moindre ambition dans le jeu. Heureux d’entrevoir des Lillois nullissimes en première période, ils ont payé leurs errances en seconde. Le LOSC, au départ emprunté, donc, est parvenu à se libérer après l’ouverture du score, avec l’aide d’un bon Dimitri Payet. De quoi mettre un terme à une série de quatre matchs sans victoire en Ligue 1, et retrouver la première partie de tableau.

Une qualité de jeu médiocre

Mater la première période d’un Lille-Toulouse, c’est constater les maux de deux clubs en grande méforme. Deux clubs qui galèrent dans le jeu, de la construction au placement, de l’inspiration offensive à la finition. Sur les premières minutes, on ne se doute de rien. Surtout, lorsque Chedjou exécute sur corner une superbe bicyclette au point de pénalty, arrêtée par Ahamada (6e). Mais de cette belle entame, s’instaure rapidement une qualité de jeu médiocre. Regroupé en bloc, le TFC laisse l’initiative aux locaux, n’ayant pour seul plan offensif que de balancer de longs ballons sur un Emmanuel Rivière esseulé. Mais côté lillois, on est incapable d’en profiter. La faute à des erreurs techniques flagrantes, des mauvais choix (quid de Nolan Roux, qui tente une frappe des 30 mètres plutôt que de servir deux coéquipiers dans la profondeur ?), et surtout, d’un manque de mouvement. Malgré sa domination, qui s’effritera en fin de mi-temps, le LOSC n’y arrive pas. Dans ce marasme, dur dur d’entrevoir quelconque occasion. Les deux plus flagrantes, une tête de Mavuba sur coup franc (41e) et une tentative de Rivière (42e), toutes deux repoussées par les portiers, sont entachées de positions de hors-jeu. Triste.

Un coup franc libère le LOSC

À la reprise, même topo. Les Dogues sont énervants d’inefficacité. Outre les passes ratées et les contrôles approximatifs, il y a cette tendance à foirer constamment les belles opportunités. Avec en exemple parfait, ce coup franc bien placé mais tout mou de Martin. C’est dans ce contexte, pourtant, que le LOSC va ouvrir le score. Sur le coup franc suivant, Payet (forcément, Martin n’allait pas retirer) met Basa sur orbite au point de péno, et sa tête puissante ne laisse aucune chance à Ahamada (1-0, 55e). Inactif depuis la reprise, Toulouse se retrouve dans l’obligation de se projeter vers l’avant. Lille accepte la domination adverse pour agir en contre, ce qui lui va plutôt bien. Déjà, les Dogues peuvent constater que leurs adversaires sont au moins aussi nuls qu’eux avec le ballon dans les pieds. Mais surtout, ils retrouvent des semblants d’automatismes, et se procurent des occasions : Basa, encore lui, manque de doubler la mise sur coup franc, encore de la tête, encore sur un service de Payet (68e). Ce dernier, auteur d’une belle seconde période, s’offrira le but du K.O en fin de rencontre : servi sur un long ballon aérien côté gauche, il crochète, et balance à l’entrée de la surface un enroulé en lucarne (2-0, 83e). De quoi sonner définitivement des Toulousains qui n’en finissent plus d’inquiéter. Libérés après l’ouverture du score, les Dogues ont finalement bien terminé un match entamé d’une sale manière.

Maroc, l’élan de l’Atlas

Par Alexandre Pauwels

À lire aussi
Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen
  • Enquête à Hénin-Beaumont
Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen

Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen

Dans les années 2000, Gérard Dalongeville, maire de gauche de Hénin-Beaumont, est empêtré dans une affaire qui aboutira à sa condamnation pour détournement de fonds publics, offrira les clés de la ville à l'extrême droite, et lancera la carrière politique de Marine Le Pen. Retour sur une histoire de coffre-fort qui a changé la face de la politique française.

Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!