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La Coupe du Roi Iker

Par Robin Delorme, à Madrid
La Coupe du Roi Iker

Des records et des minutes : voilà à quoi sert la Copa del Rey pour Iker Casillas. Abonné au banc en championnat, le gardien du Real Madrid profite des coupes pour jouer. Suffisant pour garder son niveau d’antan et jouer le prochain Mondial ? À voir.

Coupe du Roi Alfonso XIII, Coupe du président de la République, Coupe de l’Espagne Libre, Coupe du Generalisimo, Coupe du Roi… La Coupe d’Espagne n’a pas de patronyme figé. Il évolue et s’adapte à son époque. Pour sa 112e année d’existence, la Copa del Rey sacre un nouveau monarque. Juan Carlos, en proie à quelques remous judiciaires et une cote de popularité en berne, laisse son trône et sa couronne à un autre prince d’Espagne : Iker Casillas. Sur le banc en Liga, San Iker trouve dans cette compétition un temps de jeu conséquent – il joue également la Ligue des champions. Du coup, il en profite pour briller. Comme cet arrêt miracle face à Córdoba lors du quart de finale aller face à l’Espanyol Barcelone. Ce mardi, pour le match retour, Casillas va un peu plus écrire son histoire. Son record d’invincibilité déjà battu il y a une semaine sera prolongé (592 minutes). Mieux, il pourra battre celui du Real Madrid qui n’a plus encaissé le moindre but depuis 685 minutes – le dernier, lors du déplacement de décembre à Mestalla (3-2). Bref, des performances qui lui rendraient son auréole égarée. À vérifier.

L’Olimpic Xativa n’est pas le Barça

Depuis plus d’un an, Iker Casillas n’a plus goûté aux joies d’une titularisation en championnat. Le changement d’entraîneur n’y aura rien fait. Carlo Ancelotti avait de toute façon tranché il y a six mois : Diego López aura la Liga, Iker la Coupe du Roi et la Champions. Un moindre mal pour celui qui avait fait de José Mourinho son pire ennemi. Sans broncher, le capitaine merengue s’ennuie en fin de semaine pour mieux y briller au milieu. Ce statut bancal l’a fait longuement réfléchir. Partir ou rester ? Après quelques semaines de réflexion, il a décidé de ne pas quitter sa maison. Une décision somme toute logique sentimentalement parlant : Iker est un enfant du Real, il n’a jamais connu d’autre maillot. Sportivement, la donne diverge. À quelques mois du Mondial, les risques sont grands de ne pas le voir brassard au bras au Brésil. En ne jouant que les Coupes, Casillas est en danger : une élimination prématurée, que ce soit en quart de la Copa ce mardi – une possibilité minime – ou en huitième de la C1 en février – Schalke n’effraie pas le Bernabéu –, et son temps de jeu deviendrait peau de chagrin. Voilà pour les supputations.

Dans les faits, Iker Casillas joue. Depuis le début de saison, il a disputé 15 matchs pour un total de près de 1200 minutes. De quoi lui éviter la rouille. Après des débuts européens ratés – il se blesse d’entrée face à Galatasaray –, ses prestations sont convaincantes. Dès qu’il est interrogé sur le sujet, Carlo Ancelotti ne cesse de louer Iker. Dernière déclaration en date, Carlito souhaitait « féliciter Casillas car il joue très bien. Iker est aussi titulaire que Diego López. » Ces mots doux faisaient suite au quart de finale aller de Coupe du Roi et à l’arrêt décisif de sa sainteté face à Córdoba. En Europe, Iker n’a rien à se reprocher. En attestent ses multiples parades au Juventus Stadium. Mais quand la C1 fait relâche, Casillas va chercher son temps de jeu face à l’Olimpic Xativa ou l’Osasuna. Rien à voir avec un Atlético de Madrid, un Barça ou un Bilbao. Son record d’invincibilité est battu, celui du Real devrait l’être pour ce retour face à l’Espanyol. Mais les chiffres, aussi reluisants soient-ils, ne valent pas les joies du terrain.

Le Mondial sur le banc ?

Surtout en année de Coupe du monde. Ce rendez-vous brésilien est le plus gros défi de la carrière d’Iker Casillas. Bien entendu, il pourrait devenir le capitaine à soulever la si désirée « Decima » du Real Madrid. Mais un Mondial n’a pas d’égal. Pour le moment, Vicente del Bosque botte en touche. Il continue de sélectionner Iker malgré son statut de remplaçant en championnat et à le soutenir publiquement. Selon les informations de la Sexta, les votes du capitaine de la Roja lors du dernier Ballon d’or l’auraient déçu : entre Heynckes, Benítez et Ancelotti, il n’a pas nommé Del Bosque. Plus que des rancœurs, Iker voit son statut d’intouchable devenir bancal. La faute à un Víctor Valdés monstrueux depuis deux ans. Le portier barcelonais est sans conteste le meilleur gardien actuel du pays. Avec ses récitals hebdomadaires, il postule légitimement à une place de titulaire au mois de juin prochain. Casillas, avec tout son charisme et son talent, n’y peut rien. Depuis son banc de touche, il ne peut rivaliser. En distribuant du temps de jeu à ses trois gardiens, Vicente la belle moustache n’a pas tranché et se donne le temps de la réflexion. En mars, pour la trêve internationale, il devra choisir. D’ici là, Casillas n’aura joué que quatre matchs au maximum. Il s’agirait de ne pas se trouer.

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Par Robin Delorme, à Madrid

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