Pour toi, le repas de Noël idéal, c’est quoi ?
C’est le chapon au champagne que fait ma mère. Évidemment, avant ça, on sort toute l’artillerie : foie gras, saumon, huîtres. On se fait plaisir, et comme tout le monde n’aime pas tout, on essaie de varier les plaisirs. Parfois, ma mère fait des coquilles Saint-Jacques à la crème. Et puis si on a vraiment envie de se faire kiffer, on peut sortir quelques truffes. Après, au niveau des accompagnements, ça va être des haricots verts ou de la purée. Pour le dessert, c’est souvent une bûche au chocolat que ma sœur fait elle-même.
Et qu’est-ce qu’on boit pour accompagner tout ça ?
Ça dépend les personnes. Moi, je suis très fan de champagne, donc c’est ce que je vais boire à l’apéritif, mais par exemple, ma mère et mon beau-frère n’aiment pas forcément, ils vont plus prendre du whisky. Pour le vin, c’est souvent moi qui m’en occupe. Je vais chez un petit caviste que j’aime bien, et il me conseille sur les bons vins pour accompagner ce qu’on va manger. Et puis, en bons Normands, on essaie de finir sur un petit calva.
Est-ce que tu as des souvenirs de repas de Noël en club ?
En tant que footballeurs, on se mêle pas trop à la vie de l’entreprise, finalement. On ne fait pas tellement partie de l’entreprise, on en est plus la vitrine, en quelque sorte. À Lyon, par exemple, je n’ai pas souvenir d’en avoir déjà fait, à Bordeaux non plus. À Milan, je me rappelle qu’on avait fait une soirée déguisée, mais c’est tout.
Quand on est footballeur, est-ce que c’est une période où on se lâche sur la bouffe ?
On se lâche, oui, mais c’est quand même particulier. Par exemple, chez moi, à Noël, on boit et on bouffe beaucoup à cette période, c’est comme ça, c’est la tradition. Mais du coup, il y a toujours ce dilemme entre être excessif et la reprise de l’entraînement. À un moment donné, on se lâche, mais on sait que ça va être difficile derrière. En tout cas, en ce qui me concerne, j’ai toujours coupé complètement durant cette période.
Pas de repas de spécial, donc ?
Non, pas du tout ! J’ai jamais fait de ma vie. Après, c’est sûr qu’il ne faut pas abuser, hein.
Est-ce que tu peux nous parler de ton futur blog Foot & Food ?
J’ai toujours aimé cuisiner, ça m’a toujours paru évident de faire un truc en rapport avec la bouffe un jour. D’ailleurs, à un moment donné, j’ai réfléchi à l’idée d’ouvrir un restaurant indien, j’étais vraiment très proche de le faire, et puis j’ai fait machine arrière, car je trouve la vie de restaurateur très compliquée. Sinon, pour en venir au blog, je me suis rendu compte que pendant la dernière Coupe du monde, voir un match c’était avant tout aller chez quelqu’un, dans un bar ou dans un café et bien manger. Avec mes potes, on aime bien acheter de bonnes bouteilles, cuisiner er regarder le match. Je me rends compte que partout où je vais, soit je parle de bouffe, soit je parle de foot. Ce blog va parler des rencontres que je vais faire avec des gens pour parler de ces deux choses. J’ai plusieurs idées, comme aller au restaurant avec un joueur, aller voir un chef étoilé ou encore aller discuter avec le chef d’une équipe pour savoir ce qu’il prépare aux joueurs.
Cet amour de la bouffe, c’est venu, ou gamin, ou plus sur le tard ?
Chez moi, on a toujours eu cette culture des îles, cette culture indienne où on aime bien cuisiner et bien manger. J’aime toute sorte de nourriture. Par exemple, à Lyon, j’allais aussi bien dans un petit bouchon lyonnais que chez Bocuse. À Paris, j’ai fait pas mal de grands restaurants, mais j’aime aussi aller chez l’indien à 5€ le menu rue du faubourg Saint-Denis ou à la Chapelle.
Quel est ton plus grand souvenir culinaire ?
La plus grosse expérience, c’est clairement chez Marc Veyrat. Je peux pas dire si bon ou pas, c’est juste un voyage extraordinaire. C’est un mélange d’art et de cuisine qui te fait vivre un moment rare. Après, j’ai beaucoup apprécié Bocuse, car c’est quelque chose de très carré. Il cuisine des choses très basiques, mais de manière formidable.
L’Atalanta conserve la bonne Dea