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Ranieri grimpe sur le Rocher

Eric Maggiori
Ranieri grimpe sur le Rocher

C’est officiel : Claudio Ranieri est le nouvel entraîneur de l’AS Monaco. L’ancien coach de la Roma et de l’Inter Milan remplace Marco Simone et relève le défi du président russe Dmitry Rybolovlev : faire remonter l’ASM en Ligue 1.

Déjà, une bonne nouvelle : la deuxième place, en Ligue 2, offre un billet pour la montée en Ligue 1. Ouf ! Voilà qui va rassurer Claudio Ranieri et les supporters de l’AS Monaco. Car le technicien a presque fait de la deuxième place une marque de fabrique. Deuxième avec Chelsea, deuxième avec la Roma. Toujours à une marche de la gloire, mais une marche quasi-insurmontable. Ce coup-ci, pas besoin d’arriver premier. En s’engageant avec le club de la Principauté, Ranieri a un objectif. Un seul. Remonter en Ligue 1. Peu importe comment. Peu importe s’il termine premier avec 20 points d’avance ou troisième à la différence de buts. Il faut retrouver l’élite. Et pour ce, l’invisible président russe, Dmitry Rybolovlev, a mis les petits plats dans les grands. Il voulait un grand nom. Mais convaincre un coach blasonné de venir en deuxième division, pour jouer des matches à Niort, Châteauroux ou Laval, n’est pas chose aisée. Il fallait quelqu’un à la recherche d’un nouveau défi. Un homme prêt à redistribuer ses propres cartes. Cet homme, c’est Ranieri. Dragué par la Fiorentina depuis le licenciement pour coups et blessures de Delio Rossi, Ranieri a attendu avant de dire oui au club viola. Il a bien fait. Monaco est venu à lui. Avec une jolie mallette et un contrat royal. Et le fantôme de Grace Kelly l’a séduit.

Trois montées en cinq ans

Après Francesco Guidolin et Marco Simone, c’est donc un nouvel entraîneur italien qui va venir s’asseoir sur le banc de l’AS Monaco. Mais contrairement aux deux précédents, Ranieri vante une sacrée expérience du haut niveau derrière lui. Même si sa dernière aventure à l’Inter Milan, cette année, s’est soldée par un licenciement en bonne et due forme, le technicien a réalisé de sacrées choses tout au long de sa carrière. Une carrière au début de laquelle il avait fait de la montée en première division une habitude. Pour sa première véritable expérience sur un banc de touche professionnel, à Cagliari, il obtient une double promotion Serie C1-Serie B-Serie A en l’espace de deux ans. Ce succès le propulse sur le banc de Naples, où il obtient une quatrième place qui signifie qualification en Coupe d’Europe. Mais très vite, un nouveau défi l’attend : celui de la Fiorentina.

Ranieri y débarque en 1993, alors que le club vient d’être relégué en Serie B. Son contrat : faire remonter l’équipe en première division. Tiens, cela nous rappelle quelque chose… À Florence, Ranieri trouve un Gabriel Batistuta en pleine éclosion, et remplit sa clause en ramenant la formation viola en Serie A dès la première année. Dans la ville des Médicis, il remportera, quelques saisons plus tard, une Coupe et une Supercoupe d’Italie. Ses deux seuls et uniques trophées glanés en Italie. Les autres trophées, il les soulèvera au FC Valence. Une Coupe d’Espagne en 1999 (la folle équipe de Claudio Lopez, Mendieta…) et une Supercoupe d’Europe en 2004. Pour le reste, c’est exploit frôlé sur exploit frôlé, et notamment cette demi-finale de Ligue des champions 2003-04, perdue au terme d’une incroyable double-confrontation contre… l’AS Monaco. Drôle de clin d’œil du destin.

Anzhi, Guangzhou, Monaco

Ce destin, Ranieri va désormais devoir le faire jouer en sa faveur. Un destin qui a trouvé marrant d’envoyer l’AS Monaco en Ligue 2 au terme de la saison dernière. Relégation, puis appréhension. La peur de disparaître dans les limbes, avec cette place de lanterne rouge de Ligue 2 campée pendant de longs mois. Mais le 23 décembre 2011, l’arrivée du richissime russe Dmitry Rybolovlev change la donne. La Principauté accepte enfin d’ouvrir le club à un actionnaire étranger, après plusieurs refus. Le milliardaire russe devient donc le nouvel actionnaire majoritaire de l’AS Monaco, en récupérant 66,67% des actions du club. Ses gros sous sont immédiatement investis sur le mercato : Subašić, Kagelmacher, Wolf, Barazite, Dirar, Koman, Tziólis et Tzavelas débarquent. Ce n’est pas encore Cristiano Ronaldo et Rooney, mais c’est largement suffisant pour faire remonter l’équipe.

Les victoires arrivent enfin, l’ASM grappille des places au classement et a même l’occasion de se mêler à la lutte pour la montée. Mais le retard pris en début de saison est trop conséquent. Monaco termine finalement huitième. Simone est remercié au terme de l’avant-dernière journée. Les dirigeants russes sont, de toute façon, déjà tournés vers la saison prochaine. Leur priorité, comme tout bon nouveau riche : un entraîneur de renom. L’Anzhi a eu Hiddink, le PSG a eu Ancelotti, le Guangzhou Evergrande a eu Lippi. L’AS Monaco aura désormais Ranieri. Reste maintenant à construire le reste. Andrea Raggi, le défenseur de Bologne, a déjà été débauché, histoire de faire grandir la colonie italienne. D’autres viendront, dans les prochaines semaines. Avec déjà une certitude : avec Ranieri, le bateau monégasque est aux mains d’un capitaine de navire expert. Et le plus fou, c’est qu’il serait capable de nous ramener Del Piero et Trezeguet, le bougre…

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Eric Maggiori

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