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Premier League : Entre 2015 et 2020, 15 joueurs auraient été positifs à des tests antidopage
La frontière entre dopage et exemption médicale est toujours très fine.
Ce week-end, le Daily Mail a dévoilé une grosse affaire de dopage survenue en Grande-Bretagne. L’enquête du journaliste Edmund Willison rapporte qu’au moins quinze joueurs de Premier League ont été testés positivement à des contrôles antidopage entre 2015 et 2020. « Douze d’entre eux ont été testés positifs à des substances interdites qui ont pour but d’améliorer les performances », explique le journaliste. Sauf que pour l’heure, aucune sanction n’a été prise ou du moins communiquée (une enquête est même encore en cours quinze mois après le premier test, concernant l’un des cas) et l’agence antidopage britannique (UKAD) préfère ne pas divulguer le nom des joueurs en question.
Several were for corticosteroids which are legitimately used to treat injury by reducing inflammation.Some were for ADHD medication which many athletes have a medical exemption to take.But they are also both abused as performance enhancers.Always complicated. Two examples. pic.twitter.com/yEXmvIax5v
— Edmund Willison (@honestsport_ew) April 17, 2022
De nombreux produits sont mis en avant. Amphétamines, triamcinolone, Ritalin (stimulant), HCG (booster de testostérone), indapamide (diurétique parfois utilisé pour masquer d’autres substances) et prednisolone (stéroïde) sont les produits interdits par l’UKAD, mais pourtant utilisés. Selon l’institution britannique, les sportifs n’ont pas pris intentionnellement ces substances ou possédaient à l’époque une autorisation à usage thérapeutique (AUT) délivrée par un médecin.
Affaire à suivre, puisque le Daily Mail bataille pour obtenir plus d’informations sur l’enquête.
TT