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  • PSG/Le Mans (2-0)

Paris, la jeunesse dorée

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Paris, la jeunesse dorée

Paris a eu peur, Paris a peiné, mais Paris a gagné. Longuement inquiétés par des Manceaux incisifs, les joueurs d'Antoine Kombouaré ont du attendre les prolongations pour rejoindre les demi-finales de leur Coupe de France.

A Paris, on ne badine pas avec la Coupe. Alors quand vient l’heure de recevoir Le Mans au Parc des Princes, pour le bien des quarts de finale de la Coupe de France, l’infernale course au titre en Ligue 1 passe aux oubliettes. Hoarau, Erding, Luyindula, Jallet, Sakho et Néné sont tous là, sur le pied de guerre, prêt à croiser le fer avec le nouveau né Le Mans FC, leader d’une Ligue 2 aussi indécise que sa grande soeur. Dans la Sarthe, on ne badine pas avec l’oseille. Le nouveau stade, la MMArena coute bonbon. Alors le président Legarda prévient au micro d’Eurosport : « L’objectif principal est la montée » . Expliquant ainsi la non-titularisation du co-meilleur buteur de Ligue 2, Thorsten Helstad.

D’objectif principal à objectif secondaire, il n’y a qu’un pas. Alors quand les Manceaux, légèrement dominés lors des premières minutes, finissent par prendre la mesure des joueurs de la capitale, les supporters parisiens présents au Parc comprennent que la tâche sera ardue. Ardue, car la jeune équipe d’Arnaud Cormier, emmenée par un Sébastien Corchia toujours aussi convaincant, joue sans complexe. Virvoltants, les Sarthois poussent les Parisiens à la faute. La dix-huitième minute sera d’ailleurs une minute frisson au Parc puisqu’un croche-pied débile de Camara sur Cissé oblige Monsieur Bien à siffler un pénalty évident. Un pénalty qui aurait d’ailleurs pu être accompagné d’un carton rouge. Ce sera finalement un jaune, puis une parade de l’éternel Grégory Coupet, grand bénéficiaire de l’embrouille entre Apoula Edel et Antoine Kombouaré dimanche dernier. Pas refroidis pour un sou, les Rillettes maintiennent la pression sur le bloc parisien qui n’existe que par intermittence, à l’instar d’un Mevlut Erding en grande délicatesse avec son football. Intense, mais pas vraiment riche en occasion, la première période ne s’emballera que lorsqu’après jolie chorégraphie de Ouali côté gauche, la volée de Thomas passe à côté du but parisien. Paris est bousculé, mais Paris tient le nul jusqu’à la mi-temps.

Vexés, les joueurs d’Antoine Kombouaré reviennent sur le terrain avec de meilleures intentions. Les Parisiens s’offrent dix minutes de maitrise mais ni Néné, ni Erding, ni Hoarau ne parviennent à ouvrir le score. Alors les MMA Boyz y croient, surtout Ouali, qui tente sa chance des 30 mètres mais bute une nouvelle fois sur Coupet. Soirée noire pour le Manceau. Comme l’année 2011 d’un Nêné en manque de réussite, qui se voit refuser un pénalty après une légère faute de Corchia. Comme si une sale conjonctivite ne suffisait pas. Au Brésil, on soigne le mal par le mal. Alors le numéro 10 parisien tentent de prendre le match a son compte et fait mal à l’espoir Corchia. Malheureusement, le Dieu de la réussite s’en est allé, et l’ancien monégasque peine à débloquer son compteur but. Le mal par le mal, c’est une méthode appréciée par Zoumana Camara. Celui qui aurait dû être expulsé en première période se distingue une nouvelle fois après une faute flagrante et laisse ses partenaires à dix pour la fin du match. Donc pour les prolongations.

Fair-play, Wague, déjà averti, rejoint Camara aux vestiaires après une faute sur Néné. Le brésilien, exténué, qui s’offrira une belle occasion à la 102ème minute, bien sauvée par la défense mancelle. Fatigués, les vingt acteurs peinent à mettre du rythme et la rencontre se dirige doucement mais surement vers l’épreuve des tirs au but… Mais non. C’était sans compter sur ses deux jeunes, quasiment inconnus au bataillon, répondant aux doux noms de Bahebeck et Kebano. Jean-Christophe et Neeskens, leur prénom respectif, sortent du bois et se muent en sauveurs d’un PSG en manque d’inspiration. De toute façon, cette Coupe, ils l’aimaient trop pour la laisser.

Swann Borsellino

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Ich liebe dich, ich auch nicht
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