Les notes de Real Madrid-Chelsea

Karim Benzema

Pourquoi s’emmerder avec une élection présidentielle quand on a un roi tout trouvé sous la main ? En attendant l’Élysée, son altesse sérénissime de Madrid a fait un nouveau pas vers le Ballon d’or.

Timo Werner

L’histoire classique de l’homme providentiel en échec, qui finit par trouver la rédemption alors qu’on ne l’attend plus pour envoyer les siens en demi-finales. Un scénario un peu trop convenu pour la dernière production des studios Warner Bros, sauvé par sa fin inattendue. Remplacé par Pulisic (83^e), coupé au montage.

Mason Mount

Alors que la tempête Megi ravage les Philippines, l’ouragan Mason a bien failli emporter le Real Madrid à lui seul.

Luka Modrić

Lewandowski éliminé, Benzema n’a plus qu’un concurrent pour le Ballon d’or 2022. Et il partage son vestiaire.

Mateo Kovačić

«  C’est difficile de l’arrêter parce que c’est un joueur fantastique. Modrić aime le football. C’était très sympa de se croiser l’autre jour et de jouer l’un contre l’autre  », savourait Kovačić après le match aller. C’était sans doute un peu moins sympa ce soir.

Toni Kroos

Aussi mécanique soit-il balle au pied, il n’en reste pas moins un être humain sur qui le temps finit par avoir des effets néfastes. Remplacé par la jeunesse de Camavinga (73^e), rafraîchissant.

Kai Havertz

Où Kai, Papa où Kai ? T’es où, t’es où papa où Kai ?

Vinícius Júnior

Remuant dans son couloir gauche, mais incapable de conclure dans les grands rendez-vous : le Jean-Luc Mélenchon brésilien. Mais contrairement à l’Insoumis, il a pu compter sur le soutien de quelqu’un de son camp pour passer ce tour.

Thibaut Courtois

Une performance XXL à Londres avant de presque sortir par la petite porte contre toute attente, mais finalement sauvé par un évènement d’origine algérienne : on n’est pas le sosie de Charles de Gaulle pour rien.

Marcos Alonso

Fernando a annoncé vouloir prolonger encore 2-3 ans l’aventure en F1 chez Alpine. Marcos a lui fait en sorte de prolonger celle des Blues de 2-3 matchs en C1, avant la sortie de piste.

Antonio Rüdiger

Il a longtemps eu tout bon avant de glisser au pire des moments : drôle de timing pour rendre hommage à Steven Gerrard.

Ferland Mendy

Un très bon début de campagne avant de disparaître peu à peu, égaré face à la stratégie adverse, au point de quitter la compétition la tête basse, sous les sifflets des siens : ne vous étonnez pas si Ferland Mendy avoue demain être endetté personnellement à hauteur de 5 millions d’euros. Remplacé par Marcelo (77^e), increvable.

Après l’accident de la saison passée, le Brésilien retrouve ses bonnes vieilles habitudes : une élimination en quarts de finale de C1. Nous voilà rassurés.