- Ligue 1
- J36
- Marseille-Nice (2-1)
Les notes de Nice face à l’OM
Une semaine après son succès contre le PSG, Nice a chuté pour la première fois depuis le 4 février dernier. Entre deux poteaux d'entrée, un Koziello plaisir et un Seri dévissé.
OGC Nice
Cardinale (6) : Un cocktail finalement assez bordélique entre des sorties aériennes aussi incontrôlées qu’une envolée macronesque et la rigidité d’un CRS sur sa ligne. C’est peut-être ça, finalement, la génération Y.
Souquet (6) : La caution sécurité de la droite face à un tonton pas si cramé que ça. Une tête au-dessus pour ouvrir sa soirée, de bons centres, mais surtout des retours décisifs malgré un oubli sur le but d’Évra. Souquet les artimuses. Comme quoi, ça veut bien dire quelque chose.
Baysse (6,5) : Une semaine après sa rencontre avec un inconnu italien, le surfeur bordelais a surfé sur une panthère agressive et a plongé pour offrir l’égalisation aux siens. Inutile finalement. Rageant.
Dante (7) : Les bouclettes du plaisir. De belles interventions, de la solidité dans la relance, de la dureté dans les duels et des sauvetages héroïques tout en dansant parfois avec les limites de la justice. La caution sourire dans les vagues. Dante’s Inferno.
Dalbert (6,5) : La représentation de la gauche révoltée, un mec qui ne recule devant aucun combat, prêt à sacrifier son genou dans un pot de gel et qui n’avance jamais sans son bras armé Valentin 3.0. De l’audace et de la conscience jusque dans les prises de risques. Dalbert Camus.
Seri (5) : Un râteau en trois secondes sur le Lopez du 13, des idées et de l’audace, mais pas mal de déchet. Finalement, un goût d’inachevé malgré une influence nette sur les coups de pied arrêtés. Serinégatif.
Ricardo Pereira (4) : Du bois et le silence. Le Jean Lassalle portugais. Remplacé par Donis (58e), en version Parfum de la dame en noir. Donis Podalydès.
Belhanda (7) : Plus à l’aise en une qu’en trois touches de balle, croquant au pressing et fin au service. Younès Ducasse.
Eysseric (5,5) : Agité puis renfermé. Un danseur bipolaire. Remplacé par Srafi (82e), un Bassem qui ne fait pas peur à Patrice Quarteron.
Balotelli (6) : Un classique de Mario. Son tableau de chasse ? Un genou de Thauvin et un but égalisateur. Sinon, des absences et quelques bonbons distribués. La Mario Galaxy.
Par Maxime Brigand