Les notes de Brésil-Cameroun

Vincent Aboubakar

Un pion face au Brésil, ça vaut bien son carton (de) rouge.

Éric Choupo-Moting

Il combine, il dévie, il se démène, mais se retrouve bien souvent seul. Arnaud Montebourg en somme.

Bryan Mbeumo

Du volume, des courses et beaucoup d’envie, mais du déchet dans les trente derniers mètres. Tout l’inverse de Christophe Lemaître. Remplacé par Karl Toko Ekambi (63 ^e), passé tâter le cuir avant de rentrer dans le Rhône.

Gabriel Jesus

Comme le chantait Najoua Belyzel en 2006 : « Je n’attends qu’un signe de toi. » Et ce signe, c’est un pion, Gabriel.

Antony

À force de faire la toupie, il a fini par faire tourner la tête de Rudi Garcia. Et ça, ce n’est pas rien. Remplacé par Raphinha (79^e), passé faire coucou.

Gabriel Martinelli

Disponible, volontaire, mais maladroit au moment de conclure. À croire que certaines habitudes ne se perdent pas quand on joue à Arsenal.

André Zambo Anguissa

Solide dans les duels et toujours aussi précieux dans le combat. John Zambo.

Fred

Le Brésil aurait aligné Jamy à sa place que personne n’aurait vu la différence. Remplacé par Bruno Guimarães (55^e), qui avait visiblement décidé de ne pas marquer.

Devis Epassy

Il fallait s’y attendre. En l’absence de Calogero, Epassy a fini face contre terre.

Ederson Moraes

Il a abattu plus de boulot en 90 minutes que son pote Alisson en 180. Encore un adepte de la semaine de quatre jours.

Collins Fai

Le seul qui savait avant tout le monde, depuis la 33^e et ce jaune reçu, qu’il ne verrait pas les huitièmes.

Être encore sur la pelouse à 39 piges, c’est beau. En déambulateur, c’est tout de suite moins sexy.