L’Inter, c’est cher payé
La phrase prononcée à la fin de la rencontre par Luc Sonor résume parfaitement le match. « C’est ça la force des grandes équipes : elles gagnent même quand elles sont nulles » . C’est dit. Et c’est vrai.
L’Inter s’est imposée 3-0 sur la pelouse de la lanterne rouge, Bari. Pourtant, n’ayons pas peur de le dire, l’Inter a été nulle. Et Bari aurait largement mérité son match nul. Les joueurs de Ventura pourront d’ailleurs se plaindre : si l’arbitre avait légitimement exclu Chivu, qui a mis une mandale fabuleuse à Marco Rossi (trois ou quatre journées de suspension après visionnage), le match aurait pu prendre une autre tournure.
Sans idée, sans jeu, l’Inter a longuement erré sur le champ de bataille du San Nicola. C’est finalement Houssine Kharja, sur la première véritable occasion interiste, qui a sorti Leonardo du bourbier. Il manquait alors 20 minutes. 20 minutes pendant lesquels les joueurs de Bari ont tout tenté, en vain. A la 93ème minute, Okaka (qui, dans son attitude nonchalante, rappelle un certain Balotelli) offre un ballon à l’adversaire et permet à Pazzini de tuer le match. Bari rentre aux vestiaires, et Sneijder, de retour après deux mois, en profite pour en coller un troisième à la 95ème.
L’Inter revient à la troisième place, à 7 points du Milan AC, et avec un match en retard. Mais pour rattraper les cousins, il faudra montrer autre chose.
EM