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- Ce qu'il faut retenir
L’important, c’est les 3 points
Quitte à ressasser des resucées, voici ici les trois vérités vraies de la 22ème journée de Ligue 1. Pas sérieux s'abstenir.
Il reste 16 journées
La phrase d’Antoine Kombouaré est imparable, certes, mais elle n’est pas si anodine qu’elle y paraît. « Ce n’est pas un tournant, car il reste 16 matches derrière » . La Ligue 1 vient de connaître, ce week-end, sa 22ème journée et il y en 38 en tout. Au-delà du calcul mental de cycle 2, la conclusion est qu’il ne faut pas noyer la peau de l’ours avant d’avoir vendu le poisson. Non, Lille n’est pas champion. Non, Paris n’est pas en C1. Et non, Saint-Etienne n’est pas mort. Rien n’est fait, et c’est bien là le principal enseignement de ce samedi-dimanche. Car malgré les apparences, Lille persiste à faire douter les spécialistes sur sa capacité à tenir la cadence. Paris, c’est sûr, n’y arrive pas face à ses concurrents directs. Rennes, c’est un coup cahin, l’autre caha. Marseille gagne, d’accord, mais triomphe chichement contre le bonnet d’âne du championnat, et chez lui de surcroît. Et Lyon peine à faire honneur à son passé quand Bordeaux et les Verts de Saint-Etienne retrouvent enfin le sourire du présent. Le championnat français vaut ce qu’il vaut, mais il a le mérite de ne pas accoucher, contrairement à l’Allemagne et l’Espagne, d’un champion dès la mi-saison. Etre heureux, c’est savoir se contenter de peu.
Le mercato hivernal ne sert à rien
Six joueurs sont arrivés cet hiver en Principauté de Monaco, et voilà le résultat. L’ASM végète à la pénultième place, seulement préservé de la position de lanterne rouge par le simple fait que le club d’Arles-Avignon existe. Ce dimanche face au Toulouse FC, ils sont cinq nouveaux à être rentrés sur la pelouse du Stadium et auraient dû être au complet si Maazou ne s’était pas blessé pour de bon trois jours après avoir paraphé son contrat princier. Cinq donc, pour le résultat qu’on connaît : victoire 2-0 easy baby du club de la Ville Rose. Translucide, Grégory Lacombe devrait vite retrouver sa place naturelle : le banc de touche. Mahamadou Diarra a presque marqué…contre-son-camp. Sa tête repoussée par Ruffier a atterri dans les pieds de Sissoko pour l’ouverture du score. Moukandjo et Feindouno, entrés en cours de jeu, n’ont pas touché une bille du match. Quant à Welcome, le jeu de mot serait facile. Dans ce naufrage, seul Stéphane Ruffier surnage et a ainsi le droit de faire la morale : « On a été absent tout le match, on manque d’agressivité, on ne peut s’en prendre qu’à nous. Maintenant, il faut que certains joueurs prennent conscience qu’on joue le maintien. Après il ne faudra pas venir pleurer » . Seul Moukandjo pourra. Les cinq autres n’ont signé que pour six mois.
Sochaux prend les matchs les uns après les autres…
…mais apparemment pas de la même façon. Cauchemar des bookmakers, l’équipe de Francis Gillot alterne l’incroyable et le terne. Pour le show, un abonnement au stade Bonal suffira. Pour le froid, il faut prendre part aux longs déplacements hexagonaux. A l’aller, le FC Sochaux avait battu Nice 4 buts à 0. Pour le match retour ce samedi, la bande à Marvin Martin a fait preuve de peu de motivation, notamment dans l’impact et le combat. Preuve s’il en est d’une équipe trop sûre de ses qualités techniques pour avoir le même niveau d’exigence physique et psychologique. C’est ainsi qu’un club capable de taper Rennes 5 buts à 1 ou Paris 3 pions à 1 se retrouve à cinq points seulement de la zone de relégation. Sale temps pour les intermittents.
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