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Comment faire sans Blaise Matuidi ?

Par Mathieu Faure
Comment faire sans Blaise Matuidi ?

En moins d'une saison, Blaise Matuidi est devenu un joueur incontournable au PSG. Au même titre que Thiago Silva et Zlatan Ibrahimović. Sa suspension, ce soir, à Barcelone, est un vrai coup dur pour un club qui compte quand même de gros CV pour le remplacer. Question : comment faire sans son Kényan ? Réponse : Prier. Notamment pour le corps de lâche de Thiago Motta.

Il y a un an, le PSG ne jurait que par son milieu Momo Sissoko-Thiago Motta. Blaise Matuidi comblait les trous. Il courait. Aujourd’hui, le premier a été prêté à la Fiorentina pendant que le second passe ses semaines à tester sa mutuelle santé dans toutes les pharmacies des Yvelines. Et Matuidi dans tout ça ? Il court toujours. Mais en première ligne. En huit mois, l’ancien capitaine de Saint-Étienne est devenu le joueur à la mode dans la capitale. C’est la belle histoire de l’année. Celle d’un mec condamné au banc en raison de la concurrence et finalement indéboulonnable au milieu de terrain. La faucheuse est unique. Seule une suspension peut le sortir du XI de Carlo Ancelotti. Typiquement le cas d’espèce du jour. Alors on fait quoi en l’absence du joueur parisien le plus utilisé de la saison (44 matchs, 6 buts) ? On se débrouille autrement. À l’heure actuelle, le gaucher n’a raté qu’un seul match (Évian-Thonon en Ligue 1, il était suspendu). Autant dire que le cas de figure est aussi rare qu’un match sans carton de Marco Verratti. Si l’on se fie aux derniers échos, David Beckham devrait débuter le match dans l’entrejeu. Comme à l’aller. Notamment pour exploiter au mieux le point faible barcelonais : les coups de pied arrêtés. Reste donc la place de Matuidi à squatter. La plus importante.

On privilégie l’expérience de Thiago Motta

Hasard ou pas, cette saloperie de malédiction qui s’est abattue sur Thiago Motta depuis l’Euro 2012 semble le laisser tranquille pour ce quart de finale retour de Ligue des champions. Dans son 4-4-2 bâti pour le contre, l’Italo-Brésilien remplacerait numériquement le Français. Les deux profils sont différents. Matuidi ratisse tout le terrain et a énormément progressé dans la première passe, notamment pour percer les lignes adverses. Motta, lui, est plutôt dans l’économie. Il relaye et oriente le jeu. Il compense son absence d’abattage physique par un meilleur placement. Et puis l’homme aux Mizuno est le roi de la faute tactique. Dans le jargon, on appelle ça « une petite salope » . Il en faut toujours une (coucou Sergio Busquets). Dans l’esprit d’Ancelotti, le milieu reposerait donc sur Motta-Beckham. Le premier pour gratter et empêcher la progression barcelonaise, le second pour donner de la verticalité au jeu. Sauf que les deux trentenaires n’aiment pas les matchs où le rythme s’accélère. Et force est de constater que le Barça a plutôt un jeu au sol à la limite de la fibre optique. Alors quoi ? On tente le combo Marco Verratti associé à Beckham.

On lance un jeune dans le grand bain

Sans doute le pari le plus risqué tant l’Italien est un psychopathe. Ok, personne n’a sa capacité à garder la gonfle et à envoyer du jeu au large. Mais il suffit que le petit gros prenne un coup de pression d’entrée de match pour que les circuits se touchent dans son crâne et que la machine explose. À Rennes, il n’a joué que 45 minutes car il avait – une nouvelle fois – pris un jaune très tôt dans le match. Il ne faut pas oublier qu’à la même époque, l’an dernier, il essuyait ses crampons sur les gros culs de Serie B italienne. Aujourd’hui, on lui demande de prendre en main le milieu de terrain d’un quart de finale de C1 sur le pré du Barça. Costaud. Au Parc, son entrée avait fait du bien dans le jeu, alors pourquoi pas. Reste l’option Clément Chantôme, joueur « agressif » selon l’entraîneur italien, au passif de Coupe d’Europe très correct (31 matchs), et capable de faire le taf dans l’entrejeu. Seulement le Français est trop peu décisif en règle générale pour réussir à partir favori pour le XI de départ. D’autant qu’il faudra marquer au Nou Camp, et pas seulement bien défendre.

On loue un milieu relayeur pour 24 heures

L’argent n’étant plus un problème au PSG, on peut se permettre de louer, moyennant rétribution conséquente, un box-to-box pour 90 minutes. Fair-play, les Franciliens n’iront pas braquer Andrès Iniesta, mais plutôt un Yaya Touré ou un Marek Hamšík le temps d’un quart de finale retour. Le genre de mec capable de transpercer les lignes et d’aller coller des pruneaux dans les ficelles de Víctor Valdés. Même si Blaise Matuidi est immense, il manque encore à ce PSG un gros balaise au milieu de terrain. Beckham n’est plus. Verratti n’est pas encore et Motta n’est pas en mesure de tenir une saison au top niveau. Là où Barcelone peut se permettre de laisser Alexandre Song prendre la poussière sur le banc de touche, le PSG en est réduit à prier pour que les muscles de Motta tiennent 90 minutes au Nou Camp. Au-delà de la qualité intrinsèque des joueurs, la différence majeure entre les deux clubs réside là (on ne parle pas de Lionel Messi, c’est hors norme). Le PSG est bourré de thunes. Le Barça dégueule de talents. Monde de merde.

A suivre : Barcelone-PSG, ce soir à partir de 20h45 avec les commentaires de SO FOOT

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Par Mathieu Faure

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