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Cette troisième place dont personne ne veut…

Eric Maggiori
Cette troisième place dont personne ne veut…

En Italie, cinq équipes sont à la lutte pour la troisième place, qualificative pour la Ligue des Champions. Mais cette course se fait au ralenti. En effet, personne ne semble déterminé à aller décrocher son billet. Parce que personne n’a le niveau ?

Lazio 55 points

Pour le moment, dans cette course à la troisième place, c’est la Lazio qui mène la danse. Mais c’est une danse hésitante, presque vacillante. Depuis quelques semaines, les prestations des Biancocelesti sont tout simplement incompréhensibles. La Lazio ne gagne que les confrontations directes (2-0 contre Milan, 2-1 contre la Roma, 3-1 contre le Napoli) et perd tous les matches contre les « petites » équipes. Confirmation encore hier, où les Laziali ont été tenus en échec à domicile par Lecce, 18ème du classement. A la décharge d’Edy Reja, l’infirmerie est pleine et le coach est obligé de composer avec les moyens du bord. Hier, par exemple, les quatre attaquants convoqués se nommaient Rocchi, Alfaro, Rozzi et Zampa. Un vieux, une banane et deux gamins. Difficile, dans ces cas-là, d’aligner une équipe compétitive chaque semaine. Pourtant, et c’est bien là que quelque chose ne tourne pas rond, la Lazio reste confortablement accrochée à sa troisième place, malgré une moyenne toute moisie de 1,4 point pris depuis le début de l’année 2012. Son calendrier pour les cinq dernières journées lui réserve deux confrontations directes : un déplacement à Udine dimanche prochain, et la réception de l’Inter lors de la dernière journée. Le reste est plutôt facile. Mais bon, vu que cette équipe fait tout à l’envers…
Calendrier : Novara-Lazio, Udinese-Lazio, Lazio-Siena, Atalanta-Lazio, Lazio-Inter

Udinese 52 points

Trois points derrière la Lazio, on trouve l’Udinese. Une Udinese qui n’a remporté que deux de ses douze derniers matches de championnat. Battus à Novara, à Sienne, à Rome, les Frioulans n’ont réussi à stopper l’hémorragie que grâce aux prouesses de Handanovic, héroïque contre le Chievo, au-delà même de son pénalty stoppé. Mais encore une fois, malgré cette série noire depuis le début de l’année 2012 (2 points par match lors de la phase aller, 1,07 lors des matches retour), l’Udinese est toujours dans la course. Mais la vérité, pour l’équipe de Guidolin, va se dessiner cette semaine. De fait, mercredi, elle recevra l’Inter, et dimanche, ce sera au tour de la Lazio. Deux confrontations directes en quatre jours qui pourraient soit permettre aux Frioulans de remettre les mains sur la troisième position, soit de lui dire adieu, définitivement. Comme pour la Lazio, les blessures ont fait beaucoup de mal à l’Udinese, en particulier celle d’Isla, qui a marqué un tournant dans la saison des Bianconeri. Le seul Di Natale, malgré ses 20 buts en championnat, ne peut pas résoudre tous les problèmes. Après avoir décroché une qualification au tour préliminaire de C1 l’an passé, l’Udinese rêve de rééditer l’exploit. Mais ce coup-ci, il n’y a plus Alexis Sanchez pour venir épauler Toto dans les moments de difficulté. Or, Floro Flores et Fabbrini, c’est quand même autre chose.
Calendrier : Udinese-Inter, Udinese-Lazio, Cesena-Udinese, Udinese-Genoa, Catania-Udinese

Napoli 51 points

Après trois défaites consécutives concédées en championnat, le Napoli pensait être définitivement sorti de la course à la troisième place. Mais non. Les autres concurrents, sympa, ont décidé de faire une petite pause pour l’attendre. Polis, les Napolitains ont accepté cette gentille invitation, se sont imposés 2-0 contre Novara (avec deux buts ignobles offerts par la défense adverse), et sont revenus à quatre points de la Lazio, pourtant victorieuse de l’opposition directe il y a 15 jours. Alors, qu’on se le dise : ce Napoli-là n’a pas grand-chose à voir avec la belle équipe qui a fait vibrer les foules en Ligue des Champions ou la saison dernière. Mais l’équipe de Mazzarri conserve dans ses rangs des joueurs capables de faire la différence à tout moment. De plus, les Napolitains ont désormais goûté à l’ivresse de la C1, et donneraient tout pour la déguster à nouveau. Mais leur calendrier n’a rien de simple. Mercredi, ils seront à Lecce, face à une équipe en transe et bien déterminée à aller chercher son maintien. Puis, dimanche, le Napoli ira à Rome pour y défier la Roma. Un match décisif, dont l’issue donnera de sérieuses indications sur laquelle des deux formations devra se résigner à concourir « seulement » pour l’Europa League. Et Cavani en Europa League, c’est quand même un peu tristounet.
Calendrier : Lecce-Napoli, Roma-Napoli, Napoli-Palermo, Bologna-Napoli, Napoli-Siena

Roma 50 points

La Roma. La schizophrénique Roma. Belle à domicile. Désastreuse à l’extérieur. L’équipe de Luis Enrique, d’une semaine à l’autre, n’affiche aucune cohérence dans ses prestations. Hier, les Romains se sont effondrés à Turin (4-0), faisant suite à des résultats similaires encaissés à Lecce (4-2), Bergame (4-1) et Cagliari (4-2). Le technicien espagnol n’arrive pas à donner de la continuité, et son équipe a même l’air moins performante qu’au début de la saison. En effet, entre septembre et décembre, la Roma perdait, parfois, mais en créant des choses. Là, non. La Roma perd, et subit pendant 90 minutes, avec des alignements défensifs dignes des bêtisiers du foot. A côté de cela, heureusement, les Giallorossi remportent des matches à domicile. Du coup, ils ne sont qu’à cinq points de l’ennemi laziale, contre lequel ils ont toutefois perdu les deux derbys, une première depuis 1998. Mais les cinq dernières journées pourraient bien leur offrir quelques espoirs. La Louve va en effet disputer trois matches à la maison, dont une confrontation directe contre le Napoli. Il faudra la meilleure Roma pour espérer encore, même si bien peu de tifosi, après la déroute du Juventus Stadium, conservent la foi. Et à en croire le regard hagard de Francesco Totti, hier soir sur son banc de touche, les joueurs, non plus, n’y croient plus franchement.
Calendrier : Roma-Fiorentina, Roma-Napoli, Chievo-Roma, Roma-Catania, Cesena-Roma

Inter 49 points

Oui, l’Inter est toujours dans la course. L’Inter qui a changé deux fois d’entraîneur, qui a perdu douze matches cette saison (autant que des cadors comme Parme, Bologne ou le Chievo) et qui compte encore trois confrontations directes lors des cinq derniers tours. Seule éclaircie : depuis l’arrivée d’Andrea Stramaccioni, l’Inter joue toujours mal, mais ne perd plus. Deux victoires (tirées par les cheveux) et deux nuls (tirés par les cheveux). Hier, à Florence, les Nerazzurri n’ont dû leur salut qu’à Julio Cesar, qui a sorti un péno. Le nouveau coach interista continue d’affirmer qu’il croit à la troisième place, même s’il va falloir être costaud lors des dernières journées. Mercredi, l’Inter sera à Udine, et sait qu’une défaite l’éliminerait définitivement de la course à la troisième place. En revanche, une victoire pourrait bien entretenir l’espoir de Milito et ses potes. L’Argentin, d’ailleurs, porte l’équipe lombarde depuis le mois de janvier, avec ses 16 buts en 16 apparitions. No comment sur Pazzini, Forlan et Zarate, tous plus négatifs les uns que les autres. Vivement la fin de saison pour Massimo Moratti, qui pense déjà à la reconstruction. Attention aussi à ne pas se tromper de combat. Lutter pour la troisième place, c’est bien. Assurer au moins une qualification pour l’Europa League, c’est mieux. Et pour le moment, la septième position ne donne accès qu’à la Serie A 2012-13.
Calendrier : Udinese-Inter, Inter-Cesena, Parma-Inter, Inter-Milan, Lazio-Inter

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Eric Maggiori

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