Nicolas Mahut et Pierre-Hugues HerbertIls sont là, nos plus beaux représentants du tennis français. Vainqueurs des plus grands tournois côte à côte en double, Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert rêvent de rééditer l’exploit de 2018, année de leur sacre à Roland-Garros. Qualifiés en trois sets devant Jonathan Erlich et Lloyd Harris, les deux compères verront la route s’élever encore au troisième tour avec un choc contre le duo Robin Haase/Jan-Lennard Struff. Un tableau dans lequel ils pourraient croiser un autre compatriote en la personne de Benoît Paire, lui aussi qualifié aux côtés du Franco-Monégasque Romain Arneodo. Des doubles en forme de spécialité maison, puisque Chloé Paquet et Clara Burel sont engagées chez les dames, tandis qu’Alizé Cornet avec Edouard Roger-Vasselin et Caroline Garcia en compagnie de… Nicolas Mahut ont bien l’intention de briller en mixte.
Patrick MouratoglouOn ne présente plus Patrick Mouratoglou. Entraîneur de Serena Williams depuis près de dix ans, le Français est l’un des coachs les plus connus du circuit. Sous sa houlette, l’Américaine a rajouté neuf Grands Chelems à son incroyable collection, pour revenir à une petite marche du record absolu, détenu par Margareth Smith Court avec 24 sacres dans un tournoi majeur. Une dernière étape qu’elle est prête à franchir dans une grosse semaine sur le court Philippe-Chatrier, sous les yeux de son coach. Un Patrick Mouratoglou qui pourrait encore traîner dans les parages le lendemain, jour de finale masculine, lui qui suit de près un certain Stefanos Tsitsipás.
« Patrick me soutient et me guide. J’ai une grande connexion avec lui. C’est un peu un gourou du tennis je trouve », disait d’ailleurs le Grec à son propos après sa victoire contre Nadal à l’Open d’Australie en début d’année.
Les juniorsIls sont nombreux à vouloir succéder à Elsa Jacquemot, tenante du titre du tournoi féminin junior. Alignée sur le tournoi principal, la grande espoir du tennis féminin français a été élimée dès le premier tour par Elena Rybakina, mais les Bleus ne manquent pas de relève parmi les jeunes, notamment chez les garçons. Sean Cuenin, quart-de-finaliste l’an passé et 12
e au classement junior de l’ITF, et Giovanni Mpetshi-Perricard, n°8 mondial, espèrent faire un joli parcours à partir de dimanche. Côté tableau féminin, les espoirs viendront notamment de Lucie Nguyen Tan. Au moins, ils pourront jouer sans pression : ils ne feront pas pire que leurs aîné(e)s.
Stéphane HoudetDeux médailles d’or aux Jeux paralympiques (Pékin en 2008 et Rio en 2016), 23 titres du Grand Chelem (en simple et en double), un statut d’ancien numéro un mondial. Stéphane Houdet, champion tricolore de tennis fauteuil, rythmera lui aussi la deuxième partie de cette quinzaine parisienne pour les tricolores. Victime d’un accident de moto en 1996, ce dernier s’est lancé dans le golf puis le tennis en fauteuil dans la foulée. Avec un joli succès, donc. Au programme, une demi-finale programmée ce samedi en début de journée sur le court n°13 face au Japonais Shingo Kunieda, tête de série numéro un. Un joli challenge !
Les ramasseurs de balle220 ! Autant de jeunes âgés de 12 à 16 ans triés sur le volet, tous licenciés de la Fédération française de tennis. Leur nationalité ? Française. C’est même l’un des nombreux critères pour pourvoir prétendre venir démontrer leur maîtrise du « rouler » et du « lancer » pendant deux semaines porte d’Auteuil. Ces petites mains, bénévoles et réparties à six par court, sont essentielles au bon déroulement du tournoi. Et qu’importent les résultats, en voilà qui sont certains d’aller au bout des deux semaines. Le tout, sans avoir besoin de porter les serviettes toutes transpirantes, Covid oblige.
Elina SvitolinaCertes, Gaël Monfils est éliminé, dominé par le Suédois Mikael Ymer dès le deuxième tour. Mais le chouchou du public parisien ne va pas quitter la porte d’Auteuil tout de suite pour soutenir sa compagne, Elina Svitolina. Opposée à Barbora Krejčíková ce samedi au troisième tour, la n°6 mondiale n’est pas encore française, mais c’est tout comme, puisque les deux tourtereaux ont fait savoir qu’ils allaient se marier en juillet prochain. Une annonce faite début avril après deux ans d’idylle qui rapproche encore un peu plus la championne ukrainienne du cœur des Français. «
Il doit toujours être d’accord avec moi parce que je suis la patronne de la maison », rigolait-elle après sa qualification aux dépens d’Ann Li jeudi. Et pour l’instant, c’est aussi la patronne sur le court.
Mais aussi : Gilles Cervara (coach de Daniil Medvedev) ou encore Kader Nouni (le Barry White des arbitres).
Retrouvez notre pronostic du match Federer – Köpfer
Achraf Hakimi : le couloir prend le pouvoir