Zaccheroni, oui, mais…
Federica Moriano est la starlette qui monte en Italie. Mannequin et bientôt agent de joueurs, elle n’en demeure pas moins une juventina dans l’âme. Et la situation actuelle de son club de cœur ne la laisse pas indifférente. Tout comme son entraîneur.
« Je pense que Zaccheroni est un peu trop calme, et pas assez combatif pour faire face à une situation pareille, indique-t-elle sans langue de bois. Mais je pense aussi, à sa décharge, qu’il a pris un club déjà en faillite sportive, et que l’équipe ne pourra espérer terminer que quatrième, ou troisième, et pas plus que ça. Mais je crois que si l’on avait pris un autre entraîneur, on ne pourrait probablement pas faire mieux non plus » , nuance-t-elle, avant de se contenter de la donne.
« Finalement, c’est tant mieux comme ça, car durant quelques mois, il ne va pas occasionner de dépenses au club, fait-elle observer. A la différence peut-être des Hiddink ou Benitez, beaucoup plus chers et qui n’auraient peut-être pas offert la garantie de finir plus haut dans le classement. J’aurais mieux aimé Spalletti, Prandelli ou Gasperini, des gars qui ont à voir quelque chose avec la Juve, tout comme Conte qui a tout gagné avec le club, car pour les tifosi, ça aurait été mieux » .
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Jean-Claude Blanc peut donc s’inquiéter, la future présidente de la Juventus se nomme peut-être Federica Moriano…
LB, avec DM