Un Toifilou vaut mieux que…
La déception passée, mais pas encore digérée, Ronald Zubar a analysé avec recul les raisons de son échec dans la fatidique séance de tirs au but, exercice dans lequel il n’avait pourtant jamais failli auparavant. Au petit jeu du « c’est à ton tour, tu les tires mieux que moi » , c’est l’ancien Caennais qui a perdu, et qui, comme souvent dans ces cas là, s’est chié dessus. « Après la série de cinq tireurs, il n’y avait plus personne, explique Zubar. On a posé la question à tous les autres et tout le monde a dit non. Wilson Oruma a dit non car il pensait que Richert le connaissait trop. Franck ne voulait pas et Filou (Maoulida) m’a dit : ‘Zub toi tu tires bien, tu les mets tout le temps à l’entraînement, vas-y !’ Alors je me suis exécuté. Mais ce n’est pas une excuse, personne ne m’a forcé à y aller, j’étais confiant. J’avais envie comme tout le monde de marquer et faire partie des joueurs qui ont réussi leur tir au but pour continuer l’aventure » , regrette l’international espoir. Si ces explications sont viables, elles ne répondent en revanche en rien aux deux grandes interrogations qui persistent depuis samedi soir : où Toifilou Maoulida a-t-il appris à prendre de telles courses d’élan, et comment se fait-il que Franck Ribéry, seul joueur ou presque de niveau international de l’effectif phocéen, refuse d’assumer ses responsabilités dans un tel match ?
MH