Toulalan, sa technique et les primes de Juninho

Toulalan n’est pas forcément connu pour ses roulettes-double contact.

Dans son entretien à L’Équipe, le milieu de terrain explique qu’il a lui-même souffert des moqueries de ses coéquipiers. « Parfois, je me fais « tailler » et je suis un peu d’accord avec les gens, confie le capitaine monégasque. J’ai toujours eu ce complexe d’être moins doué techniquement que les autres et il m’a fallu longtemps pour me dire que ce n’était pas forcément le cas, a confié le milieu de 32 ans. À Málaga, je n’ai pas ressenti ce complexe et j’ai pris un plaisir immense avec Cazorla. »

Avec Juninho, l’écart technique était tel que Jérémy se réfugiait dans le rôle de l’infatigable récupérateur. Une mission qui ne lui déplaisait pas forcément tant son coéquipier brésilien rapportait des points… et des primes de victoire. « À Lyon, avec « Juni », c’était autre chose, il était clair que je courais pour lui et que cela arrangeait tout le monde. Mais moi aussi ! Cela a fait ma carrière et cela me rappelle ce que disait Rémy (Vercoutre) en pensant à toutes les primes gagnées grâce à Juninho : « Juni, sur la maison que je construirai grâce à toi, je mettrai une plaque à ton nom ! » »

Juninho. Organisateur, architecte et constructeur dans tous les sens du terme.