Robinson et le syndrome James
Paul Robinson marche-t-il sur les traces de « Calamity James » ? Le portier de l’équipe d’Angleterre n’as pas dû beaucoup regarder la télé pendant les fêtes de fin d’année. Sans quoi il aurait pu mater en boucle sa formidable bourde commise lors de la rencontre opposant la Croatie à l’Angleterre en octobre dernier, dans le cadre des qualifications à l’Euro 2008. Sur une passe anodine de Gary Neville, « Robbo » s’apprêtait à dégager lorsqu’il rata inexplicablement le ballon, lequel roula tranquillement dans la cage comme pour mieux l’humilier. Du coup, devant la pénurie de gardiens qui ronge le football anglais, le sélectionneur Steve McClaren titularisera Ben Foster ce soir, face à l’Espagne. Ce dernier tient les buts de Watford… 20ème et bon dernier de Premier League. Dans The Sun, McClaren a démenti toute rumeur de mise à l’écart : « Je n’ai pas viré Robinson. C’est l’occasion pour Ben de faire son entrée dans la cour des grands. Il est évident que Ben n’a pas l’expérience des grands rendez-vous que Paul a pu engranger depuis plus de deux ans. » N’empêche, on a du mal à y croire. Car l’heure est grave pour la perfide Albion, troisième de la poule E, à égalité avec les terreurs israéliennes (qu’ils rencontreront le 24 mars à Tel-Aviv) et macédoniennes. Rien de tel que quelques duels face aux renards espagnols pour mettre Foster dans le grand bain. Robinson doit se sentir bien seul.
PA