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Ribéry : « Le Bayern et moi, c’est un couple »
Franck Ribéry s’est trompé de jour : la Saint-Valentin, c’était hier.
L’attaquant français du Bayern a tout de même craché son amour dans les colonnes de L’Équipe ce vendredi. Au menu : son histoire d’amour avec les Roten, son avenir, sa relation avec le public et la presse française, son lien avec les Bleus et l’entrecôte en or de la discorde évidemment.
En entrée, Francky a détaillé sa love story avec le club bavarois. « J’ai passé un tiers de ma vie à Munich, plus des deux tiers de ma vie professionnelle. Ça veut dire quelque chose. Le Bayern, c’est la famille ! Ici, c’est cash, comme moi.(…)Le Bayern et moi, c’est un couple. Dans le foot business, c’est de plus en plus rare de trouver cette fidélité. Je sais que j’incarne ce club comme Uli Hoeness (le président) ou d’autres grands avant moi. Je ressens aussi ce respect dans le regard des gens. »
L’international français, qui a juré que s’il quittait le Bayern, « ce serait pour mieux y revenir dans un rôle auprès des jeunes » , a aussi recadré les médias français, dont « certains prennent un malin plaisir à [lui] nuire » , selon lui. « Je fais ce que je veux dans ma vie privée. Qu’on me juge pour le foot ! Dès qu’on peut, on me cherche des poux dans la tête. Certains médias, des réseaux sociaux, ne pensent qu’à ça. »
Le joueur de 35 ans, qui a estimé qu’ « un lien de confiance s’était cassé avec l’équipe de France » , a aussi rappelé des vieux démons : sa 3e place au Ballon d’or 2013, qu’il aurait dû gagner selon lui. « Encore aujourd’hui, je pense que je méritais ce Ballon d’or. Je n’ai toujours pas digéré. J’ai vécu cette troisième place comme une terrible injustice.(…)Tout n’était pas clair… J’ai pris la haine sur beaucoup de choses. Parce qu’en France, dans mon pays, on trouvait toujours un truc à me reprocher. »
Tout le monde sauf Audrey Pulvar, bien sûr.
Le Bayern Munich s’offre le stade d’un club historique localDDG






























