Retour au bercail
L’idole déchue du Madrigal, Juan Roman Riquelme, n’entre plus dans les plans de son entraîneur, le Chilien Manuel Pellegrini. Le club de Villarreal a donc officialisé ce jeudi le départ de son numéro 8 vers Boca jusqu’en juin prochain. A défaut de briller en Liga, Riquelme va disputer le Tournoi de Clôture et la Copa Libertadores avec un club dans lequel il n’a plus rien à prouver. Pourquoi ce gâchis ? Dans le So Foot No 34, nous citions Mariano Barbosa, gardien argentin de Villarreal : « Le fait qu’il soit motivé ou non influe sur sa manière de jouer. » Riquelme, dont les qualités techniques intrinsèques sont indéniables, paye surtout sa lenteur et son manque de présence dans les grands rendez-vous. Né sans doute dix ans trop tard, Riquelme est également victime des trop grands espoirs que le peuple gaucho place dans chaque jeune milieu offensif qui réussit bien au pays du Che. D’une manière générale, celui que l’on surnomme Romy est surtout le symbole de ces inombrables « nouveaux Maradona » (Aimar, Tevez, D’Alessandro, voire Montenegro) qui, dès l’Atlantique franchi, n’avancent plus.
MH