Rehhagel de bois
A l’heure où les équipes qui préparent l’Euro peaufinent leurs automatismes contre des sparring-partners tiers-mondistes, la Grèce affrontait la Hongrie ce week-end, histoire d’aborder la compétition continentale en pleine confiance.
La formalité s’est finalement transformée en véritable fiasco (défaite 3-2), ce qui n’a pas vraiment rassuré le sélectionneur Otto Rehhagel : « Si nous jouons comme aujourd’hui contre la Suède (premier match de la Grèce à l’Euro; ndlr), nous n’aurons aucune chance. La Hongrie a mis en lumière toutes nos faiblesses et a démontré que nous n’avions pas atteint le niveau que tout le monde croyait » .
Le coach allemand a toutefois tenu à relativiser la portée de cette défaite, mettant en avant l’aspect positif de cette déroute : « Cet avertissement arrive à point nommé ! » .
Si la Hongrie a réussi à en planter trois, Suédois, Russes et Espagnols ne devraient pas avoir de mal à mettre un terme à la blague grecque.
MP