Quand Jean-Pierre Papin confie avoir commencé au poste de gardien

Tout est possible dans le foot.

Même à la retraite, JPP arrive toujours à surprendre. Interrogé dans le cadre d’un entretien commun avec Pedro Miguel Pauleta pour le site officiel de la Ligue 1, le légendaire joueur de l’Olympique de Marseille a été interrogé sur sa vision d’un bon numéro 9 : « Son rôle est d’être là où il faut avant les autres : ça veut dire être bien placé. Une fois que tu y es, c’est facile. Il n’y a pas beaucoup de façon d’aborder le poste. Ou tu es un finisseur, comme Pedro, ou tu as besoin d’espaces, comme moi. »

En guise de petit clin d’œil, l’ancien attaquant français comprend qu’un attaquant puisse parfois se la jouer solo : « C’est nécessaire pour un buteur d’avoir de l’égoïsme. Le plus important pour moi, c’était de marquer des buts, j’étais là pour ça, même si parfois il pouvait y avoir des petits accrochages avec des coéquipiers qui me reprochaient de ne pas assez passer le ballon. Mais généralement, quand je marquais, tout le monde était content, car c’était le plus souvent signe de victoire, de points pris et de prime ! Pour marquer 346 buts en carrière, j’ai effectué 1,2 million de tirs à l’entraînement, sans compter les matchs ! Avec la répétition, je ne me posais même plus de question. »

Bien que reconnu pour sa vision du jeu et pour sa finition, Jean-Pierre Papin a livré une étonnante anecdote en reconnaissant avoir débuté au poste de gardien de but. Un poste qui n’était pas taillé pour lui : « J’ai toujours été attiré par le but, même si j’ai débuté au poste de gardien de but. Mais ça n’a duré que 12 minutes… J’avais des gants en laine et les trois premiers tirs subis ont fini au fond après avoir glissé entre mes mains. J’avais tellement honte que j’ai vite demandé le changement pour me mettre en attaque. Et je n’ai plus jamais changé de poste de toute ma vie. »