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Planus et les brebis galeuses
C’est presque passé inaperçu, mais le mot a été lâché. Par Marc Planus, un vieux de la vieille. Si le truc n’a ni fait le buzz, ni l’effet d’une bombe, il mérite que l’on s’attarde un peu dessus. Le défenseur bordelais a reconnu que, lors de la période – dite – dorée de l’ère Laurent Blanc (champion de France 2009, notamment), certains éléments de l’équipe ne tiraient pas dans le même sens que d’autres. Pire, il les a qualifiés de « brebis galeuses » .
« Je ne pense pas et je n’espère pas que les joueurs aient pour l’instant la tête ailleurs. Autant avec Laurent Blanc, certains avaient des ambitions individuelles importantes, comme l’échéance de la Coupe du monde qui arrivait en fin de saison (2010), et même pour lui qui allait probablement partir en sélection, autant ce groupe-là était sain. Mais actuellement, il l’est encore plus car il n’y a pas ce côté carriériste » , explique l’arrière central avant de détailler le propos. Parce qu’évidemment, ça demandait éclaircissement.
« Il y a de gentils mecs dans cette équipe, ça nous joue des tours parce qu’on manque parfois de caractère, mais l’avantage, c’est qu’il n’y a jamais rien de malsain dans le vestiaire, confie-t-il. Je pense que ce groupe n’est pas calculateur, et ça ne jouera pas sur la fin de saison, poursuit-il. Quand on a des groupes carriéristes, il y a aussi deux ou trois brebis galeuses… Et là, attention ! Si elles tirent le groupe vers le bas, c’est pas pareil. Au moins, là, c’est neutre. Alors, ça manque de piment, mais c’est rarement négatif, et moi, je préfère. »
Sinon, Planus n’a pas voulu communiquer l’identité des brebis galeuses en question… Dommage.
LB, à Bordeaux