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Orsoni comme Gandhi
Le président de l’AC Ajaccio Alain Orsoni a décidé d’entamer ce lundi une grève de la faim. Pas pour le pénalty raté d’Eduardo ce weekend, mais pour soutenir son fils Guy, mis en examen dans trois affaires et détenu pour deux assassinats.
Le rejeton du président, qui clâme son innocence, a lui-même engagé une grève similaire le 13 février dernier. Une histoire de famille, et on pourrait même pousser le bouchon un peu plus loin en évoquer le côté habituel de la chose.
Car le président de l’ACA connaît bien la pratique, sa dernière grève datant du printemps 2010 (entre le 4 mars et le 10 avril), pour son incarcération dans une affaire de meurtre.
Afin de lancer cette nouvelle aventure, Orsoni a donné une explication à mi-chemin entre la logique et la philosophie : « Parce que la grandeur d’un homme ne se mesure pas à son statut administratif mais à son attitude face à l’injustice… Pour répondre au mépris et à l’acharnement d’un juge, il ne nous reste que notre détermination. J’irai jusqu’au bout » a-t-il assuré dans les colonnes de Corse-Matin.
Après une période de calme « politique », Alain Orsoni revient aux affaires.
AP