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Nouma : « Pour moi, la Turquie, c’était Bagdad »
Durant sa carrière, Pascal Nouma ne s’est pas fait que des amis.
Encore moins quand il débarque à Lens, en 98. « Premier entraînement : « Enculé, dégage. » La misère. Ils avaient fait une pétition contre ma venue, se souvient l’ex-Sang et Or dans notre dernier numéro. Daniel Leclercq avait menacé de démissionner si je ne venais pas. C’est énorme, parce qu’avec tous les problèmes que j’ai eus avant, il a cru en moi. Je fais mes cinq premiers matchs, quatre buts. Tout se passe bien. Et après, j’ai un passage à vide, pas un but. Dans cette période, j’ai trouvé du réconfort auprès de Guillaume Warmuz. Chaque fois, il me faisait : « Un petit Vittel cassis ? », « Allez Ok. » Pas d’alcool, rien du tout. On aimait boire cette boisson-là et discuter pendant des heures, de nos problèmes, du club, de ma vie, de tout. Il m’a énormément aidé. »
Et le cassis a des vertus que la Turquie n’ignore plus. Deux ans après, direction Istanbul pour Pascal. « La saison terminée, je suis parti en vacances à Saint-Tropez. Et là, coup de téléphone : « Pascal, faut que tu viennes. Un club européen te veut. » Je pense à l’Espagne, l’Angleterre, et ils me font : « Le Beşiktaş Istanbul. » « Quoi ? Je n’y vais pas. Laissez-moi tranquille. » Franchement, quand on m’a dit Turquie, le premier truc auquel j’ai pensé, c’est àMidnight Express. J’ai flippé ma race. En plus, je suis arrivé en 2000, et à l’époque, ce n’était pas comme aujourd’hui. Pour moi, c’était Bagdad. Finalement, je l’ai fait pour Lens. Ils m’avaient beaucoup apporté, c’était une bonne opération financière pour eux. Je suis parti et j’ai tout niqué. »
Nouma nié, Noumadulé.
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