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Neymar dans la « liste » des joueurs « sélectionnables » d’Ancelotti
Pas de numéro 10 dans ma team.
Carlo Ancelotti connaît trop bien le football pour jouer les fossoyeurs. Si Neymar n’a plus joué un match avec le maillot auriverde depuis des lustres, enchaîne les blessures, les embrouilles et les investissements, son nom suffit encore à faire clignoter les alarmes de la Seleção. Parce qu’au Brésil, on peut déboulonner un président plus facilement qu’un numéro 10.
Le Mondial nord-américain approche, et le Mister a tout sauf envie de commettre une « erreur dans la liste définitive ». Comprenez, prendre ou ne pas prendre le Ney. Le problème, c’est qu’aujourd’hui Neymar ressemble plus à un pari risqué qu’à un joker de luxe. Absent systématique des listes de l’Italien depuis sa prise de poste, il a toutefois eu droit à quelques paroles rassurantes du technicien en conférence de presse.
🤨🇧🇷 Ancelotti confie suivre l'évolution de Neymar pour un éventuel retour pour la Coupe du monde !#beINSPORTS pic.twitter.com/KJP84TY17Z
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) November 17, 2025
Le compte à rebours du miraculé
« Neymar est sur la liste des joueurs qui peuvent être au Mondial. Il a six mois pour atteindre la liste finale », a ainsi déclaré le coach de 66 ans, avec le flegme de ceux qui ont déjà coaché Zidane, Ronaldo et tout un tas de phénomènes. Ancelotti, mine de rien, pose les règles du jeu : l’ancien Parisien va devoir assurer la fin du championnat brésilien jusqu’au 7 décembre, puis se retaper physiquement dans l’espoir de démarrer en trombes la prochaine saison.
Sa chance, c’est certainement l’absence de leader dans ce Brésil. Avec Vinícius boudeur, Raphinha toujours blessé et Estêvão encore trop jeune pour porter les cinq étoiles, celui qui a fait pleurer tout un pays à 22 ans et qui a (presque) marqué le but décisif contre la Croatie ressemble (par défaut ?) à une évidence. Sa dernière prestation convaincante sous le maillot de Santos, au cœur d’une victoire 1-0 contre le coleader Palmeiras, qui a permis au club paulista de sortir de la zone rouge ce week-end, est en tout cas à mettre à son crédit.
Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour le Brésil.
Le coup de gueule de Pape Thiaw après Brésil-SénégalMH

























