Navarro, ce héros…
Le match entre l’Inter Milan et le FC Valence est loin d’être fini. Après avoir enfoncé la cloison nasale de l’Argentin Burdisso d’un bon crochet du droit, le central espagnol a avoué qu’il avait complètement craqué : « Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je ne suis pas comme ça d’habitude et j’ai vraiment honte de ce que j’ai fait et du mauvais exemple que j’ai donné à tous ceux qui aiment le football. » Le frappeur d’un soir a en outre avoué ne plus pouvoir se regarder dans un miroir : « Je ne veux pas revoir ces images horribles. Mon père m’a demandé pourquoi j’avais fait ça, mais je ne sais pas… On a pleuré ensemble toute la nuit, et je demande pardon à Burdisso. » Un pardon que le défenseur intériste a eu le plaisir de recevoir par SMS, puisque l’Espagnol a confessé ne pas avoir eu la force de s’excuser de vive voix. La victime, de son coté, a regretté la lâcheté de son agresseur : « Si Cordoba avait réussi à l’attraper, je crois que je l’aurais tué. Frapper un homme dans le dos, c’est pour les gonzesses, j’attends ses explications. » Des justifications qui ne viendront sans doute jamais, tant David Navarro est un habitué de la rubrique faits divers. Agé de 26 ans, le cireur de banc attitré des Che s’est ainsi déjà remarquer en début de saison en se faisant serrer par la douane de l’aéroport de Valence en possession d’une barre à mine… Pour se défouler, Navarro participe également à des parties de chasse. Une passion dévorante pour laquelle il est prêt à faire l’impasse sur quelques matchs, comme l’explique le docteur du club : « David avait une otite, il était donc forfait, mais lui a choisi d’aller tirer je ne sais quel animal dans les bois. Il est imprévisible… » Burdisso sait donc désormais à quoi s’en tenir…
JPS