Nash and cash
Tottenham est un des rares clubs anglais à ne pas avoir encore succombé au syndrome Glazer et à ne pas être sous contrôle de capitaux étrangers. Une indépendance dont les jours sont peut-être comptés. En effet, le club du nord de Londres fait des envieux. Néanmoins, à la différence de Manchester ou de Liverpool, le possible futur propriétaire des Spurs n’est pas un obscur businessman yankee, cigare collé au bec, mais Steve Nash, la star des Phoenix Suns. « Si quelqu’un devait racheter les Spurs, j’aimerais être impliqué. J’imagine cela dans le cadre d’une situation de reprise par un consortium » , a souligné le basketteur. L’arrière canadien, supporter de Robbie Keane and Co depuis longtemps (ses parents sont originaires de Londres), n’en garde toutefois pas moins une vision nord américaine du sport : « Je pense que Tottenham est une affaire rentable, et les clubs anglais de première division sont visiblement un investissement en vogue pour les hommes d’affaires du monde entier. » Reste à savoir comment les supporters de White Hart Lane, pour qui le basket n’est qu’un sport de mecs en marcel qui s’épilent sous les bras, accueilleront leur futur magnat…
MH