Mi-temps, et fin du match…
La scène se passe à La Plata, à 57 kilomètres au nord de Buenos Aires, dimanche, pour le compte de la 6ème journée de 1ère Division argentine. Sur son terrain, Gimnasia reçoit Boca Juniors. Les locaux mènent 1-0 à la mi-temps. L’arbitre, Daniel Gimenez, décide de ne pas reprendre le match : il accuse le président du Gimnasia y Esgrima La Plata, José Munoz, et quelques individus, de l’avoir menacé dans son vestiaire. Une version confirmée par le bon samaritain Martin Palermo, capitaine de Boca : « Gimenez m’a dit qu’il avait arrêté le match parce que le président du Gimnasia et d’autres personnes l’avaient menacé. » Dans la presse, le fumeux Munoz reconnaît avoir visité la loge de l’homme en noir, mais en toute courtoisie, pour lui demander un peu plus de clémence envers l’entraîneur Pedro Troglio, exclu pour avoir réclamé des fautes : « Je demande pardon pour ma maladresse. Je n’aurais pas dû aller dans le vestiaire de l’arbitre, mais je jure que je n’ai pas remis en question l’arbitrage, sinon pour lui demander un peu de solidarité. Je lui ai demandé un peu de solidarité pour Troglio, qui passe des moments délicats avec son père. Des policiers étaient témoins de la scène. » Et dans ces moments-là, on devrait peut-être se contenter de n’avoir « que » Stéphane Bré…