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Marie Portolano mise en examen pour diffamation

Ce jeudi soir, le média Les Jours rapporte que Marie Portolano a été mise en examen pour complicité de diffamation le 15 août dernier. La journaliste fait en effet les frais d’une plainte de Pierre Ménès à l’encontre de l’éditeur Manuel Carcassonne, dont la maison d’édition Stock avait publié l’ouvrage de Portolano, Je suis la femme du plateau, en mars 2024.
Une balle dans le pied ?
Pierre Ménès avait saisi la justice pour diffamation en juin 2024, après s’être reconnu dans certains passages du texte, où il n’est pourtant jamais cité nommément. Les Jours rapportent par exemple celui-ci : « On a dit de lui qu’il avait un “droit de cuissage”. En fait, il faisait ce qui lui plaisait, sans jamais être réprimandé. Outre l’humiliation, tous genres confondus, il se permettait de faire ce que bon lui semblait aux femmes qui l’entouraient. De toucher qui il voulait où il voulait, avec le consentement non des personnes concernées évidemment, mais de celles qui auraient tout à fait pu l’arrêter, ses supérieurs hiérarchiques par exemple, toujours témoins de ces agissements. »
L’avocat des éditions Stock, Me Christophe Bigot ne s’est pas spécialement montré inquiet à l’annonce de la nouvelle : « Je vois mal son intérêt à susciter un débat public à la barre du tribunal, alors que Marie Portolano, elle, n’a jamais déposé plainte contre lui, explique-t-il aux Jours. Au-delà du coup de colère qui fait que Pierre Ménès dépose plainte, ce qui lui permet de faire un peu de com’ et de limiter la propagation du livre, je ne vois pas trop son intérêt d’aller jusqu’au bout. Quand on fait un procès de diffamation, on fait son propre procès. »
De son côté, le défenseur de Pierre Ménès, Me Nicolas Rebbot, estime que le procès à venir « permet au moins qu’il y ait un débat pour voir si, en effet, au moment où Marie Portolano écrit ces propos-là, noir sur blanc, elle disposait de preuves véritablement accessibles. Pour le dire, j’en doute. »
Rendez-vous sur le terrain du FC Tribunal.
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