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Les nouvelles clauses inquiétantes du code éthique de la FIFA
« La nouvelle FIFA est une démocratie, pas une dictature. C’est une organisation transparente, profondément honnête » , déclarait Gianni Infantino l’année dernière. Cause toujours, tu m’intéresses.
Après Sepp Blatter, il était difficile d’imaginer que les pratiques de la FIFA contre la corruption pourraient être pires sous Gianni Infantino. Mais l’agence britannique AP s’est penchée sur les nouveautés du code éthique de l’organisation, et ce n’est pas joli-joli.
Exclusive: Keep bribes quiet for 10 years & now FIFA won’t punish you https://t.co/OGBOjUjkmq
— Rob Harris (@RobHarris) 13 août 2018
Première surprise, la diffamation fait son entrée au rang des infractions : l’organisation peut désormais punir tous ceux qui s’élèveraient publiquement contre ses méthodes sans pouvoir fournir de preuves irréfutables. Jusqu’à 5 ans de suspension pour les critiques… de quoi pousser un peu plus la poussière sous le tapis.
Mais il y a mieux. La version 2012 évoquait des « poursuites pour pots-de-vin et corruption » sans « période de limitation » . Bref, même 30 ans après, on pouvait vous rattraper pour vos magouilles. Plus maintenant, la section 12.1 du nouveau code précisant que « les pots-de-vin, le détournement de fonds et la manipulation de matchs ou de compétitions ne seront plus poursuivis après une période de dix ans » . Pas vu, pas pris.
Une drôle de manière de « supprimer » la corruption.
JT