- France
- Ultras
Les confidences de quatre policiers appartenant au mouvement ultra
Une véritable double vie.
« Flic, arbitre ou militaire, qu’est-ce qu’on n’ferait pas pour un salaire » , raillent souvent les fans du Red Star dans les tribunes du stade Bauer. Et pourtant, même s’ils se font souvent discrets, certains gendarmes et policiers appartiennent à des groupes ultras. StreetPress a longuement donné la parole à quatre d’entre eux. Jeff, Éric, Ludwig et David racontent au travers de nombreuses anecdotes qu’il est aussi compliqué d’être un ultra dans la police, qu’un policier chez les ultras.
Au sujet de la politique de répression des supporters en France, ils déplorent tous les interdictions de déplacement, comme les sanctions contre les fumigènes. « Aujourd’hui, on est dans le tout-répressif. Le nombre de huis clos à Sainté juste à cause de la pyro, c’est hallucinant » , tranche Ludwig, qui regrette un dialogue beaucoup trop rare avec les préfectures. « Un fumi, c’est direct un défèrement au parquet et au tribunal, alors que je vois des mecs avec 100 grammes de shit sur eux qui ne sont pas déférés » , complète Eric, pendant que Jeff lâche : « De toute façon, ils veulent aseptiser les stades. »
Ultra-lucides.
Lyon se contente du minimum face au HavreQJ






























