Le Pen, victime collatérale
Si les Merlus commencent déjà à s’entretuer lors de la première journée, ça fera à coup sûr un bon candidat à la relégation.
Samedi soir, face à LOSC (0-0), le gardien lorientais Fabien Audard s’est télescopé avec son défenseur Ulrich Le Pen, alors que celui-ci revenait comme un fou tacler le Lillois Mirallas, lancé par Bastos.
Forcément, un genou pris dans la tronche à toute berzingue, ça ne fait pas vraiment du bien. Bilan : fracture du nez, même tarif pour la pommette, ainsi qu’un beau traumatisme pour le pauvre Le Pen.
Sur le terrain, on a pensé au pire, même si le portier merlu a crû que c’était lui qui se vidait de son sang (sic). « Sur l’action, j’avais les yeux rivés sur le ballon. Je ne l’ai même pas vu arriver. Après le choc, j’ai vu Micka (Ciani) s’agiter. Je pensais que c’était pour moi car je saignais un peu du nez. Je lui ai répondu que ce n’était pas grave. C’est à ce moment-là que j’ai vu Lulu (Le Pen). Il y a le sang et sa réaction bizarre. Ses yeux étaient retournés. Je me sentais fautif. J’avais peur comme jamais » , a confié aujourd’hui le malheureux Audard. Quant à Le Pen, rentré en ambulance de Lille hier soir, il devait être absent entre un et deux mois. Le premier raté du cru 2007-2008…
JF