Le Parquet de Nantes ouvre une enquête dans l’affaire Sala

Tout ça pour une histoire de chèque.

Alors que le conflit entre Nantes et Cardiff ne cesse de se durcir depuis le décès d’Emiliano Sala, L’Équipe annonce ce vendredi que le Parquet de Nantes a ouvert une nouvelle enquête préliminaire, consécutive à l’enregistrement d’un complément de plainte, adressé le 25 janvier au procureur de la République de Nantes par l’avocat français du club gallois, M^e Antoine Vey. Ce dernier avait déjà porté plainte contre X en janvier 2020 pour des faits d’« exercice illégal de l’activité d’agent sportif », « exercice illégal de transport aérien » et « homicide involontaire », relate L’Équipe.

Déjà saisi par Cardiff City, le parquet de Nantes a ouvert une nouvelle enquête dans l’affaire Sala, à la suite d’une plainte complémentaire par l’avocat du club gallois. Elle concerne un chèque du FCN daté du 21 janvier 2019, le jour du décès du joueur. https://t.co/Ax39NhERCv pic.twitter.com/NDfFcFOHax

— L’ÉQUIPE (@lequipe) February 19, 2021

L’avocat avait alors décidé d’intervenir pour une simple histoire de chèque, d’une valeur de 16 291,53 euros, correspondant au solde de tout compte dû à Emiliano Sala pour acter la résiliation de son contrat avec le FC Nantes. Cardiff affirme que ce chèque, daté du 21 janvier 2019, jour du décès de l’attaquant argentin, a été antidaté. Pour le club gallois, il est « inconcevable » que Nantes ait libellé ce chèque, ce jour précis, à l’ordre de Mercedes Taffarel, la mère de Sala, alors que la disparition de l’avion du joueur argentin est intervenue tard dans la soirée. « L’objectif recherché par le FC Nantes en produisant cette pièce est de rapporter la preuve qu’à la date du 21 janvier 2019, le joueur ne faisait plus partie de son effectif et que, partant, le montant du transfert lui est dû par le Cardiff City FC », écrit M^e Vey.

Dans cette affaire digne d’une série Netflix, le FC Nantes ne se laisse pas marcher sur les pieds et affirme que l’accord de transfert du joueur, conclu avec les Bluebirds, a été officialisé le 19 janvier 2019 et sur la délivrance de son certificat international de transfert (CIT), le 21 janvier, en fin d’après-midi, quelques heures avant son décès.

Ça n’en finira donc jamais.