L’Atalanta arrache un point sur le fil à Berne

Young Boys 3-3 Atalanta

Buts : Siebatcheu (39^e), Sierro (80^e) et Hefti (84^e) pour les YB // Zapata (10^e), Palomino (51^e) et Muriel (88^e) pour la Dea

Pas neutre, cette photo finish.

Dans un match de tarés sur la pelouse des Young Boys, l’Atalanta s’en sort indemne et sonnée à la fois, en arrachant un point (3-3) qui lui permet d’y voir clair dans la lutte au printemps européen. Contre Villarreal, ce sera la victoire ou rien dans deux semaines, à domicile, si la Dea veut disputer les huitièmes de la coupe aux grandes oreilles. Sereine en début de rencontre, l’Atalanta ouvre le score par Zapata, qui exécute Faivre en pivot pour inscrire son deuxième pion de la compétition (1-0, 10^e). Les Young Boys donnent l’impression de trop respecter leurs invités, jusqu’à ce que Siebatcheu ne coupe un corner d’Aebischer au premier poteau, en amont de la pause (1-1, 39^e).

Rattrapée contre le cours du jeu, l’Atalanta repart de l’avant grâce à un coup de franc de Malinovskyi (48^e), mais c’est Palomino qui a le bon rôle, avec un enroulé d’avant-centre (1-2, 51^e). Et puis… la folie. Comme en première période, les YB se rebiffent et confirment leur statut d’équipe à réaction. Après un raté de Mambimbi, l’entrant Sierro profite d’une touche rapidement jouée pour ramener les siens à hauteur (2-2, 80^e), avant que Hefti n’envoie un cachou dans la lucarne de Musso (3-2, 84^e), censé libérer à la surprise générale le Wankdorf Stadion. C’était compter sans Luis Muriel, entré en jeu, qui botte un coup franc excentré pour inscrire son tout premier caramel dans la compétition (3-3, 88^e). Dans les tribunes suisses, c’est le masque.

Fin du match ? Dommage, on en redemandait…

Young Boys (4-3-3) : Faivre – Hefti, Bürgy, Lauper, Ul. Garcia – Aebischer, Martins Pereira, Rieder – M. Elia, Siebatcheu, Moumi Ngamaleu. Entraîneur : David Wagner.

Atalanta (3-4-2-1) : Musso – Tolói, Demiral, Palomino – Zappacosta, De Roon, Freuler, Mæhle – Malinovskyi, Pašalić – Zapata. Entraîneur : Gian Piero Gasperini.