Lagarda a parlé trop vite
Henri Legarda, le président du Mans, semblait abattu samedi soir. Pour lui, les supporters manceaux étaient devenus des voyous, des hooligans, des fous furieux.
Dans la presse, le patron du MUC 72 avait littéralement descendu ses supporters. Verbatim : « Je tiens tout d’abord à dénoncer avec fermeté ces incidents qui sont inadmissibles. Le président de club que je suis ne peut tolérer que le football puisse être utilisé par certaines personnes comme un instrument de haine et de violence. Ces agissements devront donc être punis avec la plus grande sévérité » .
Sauf que… les six personnes incriminées n’ont finalement rien fait. C’est le procureur de la république de l’Yonne qui l’a affirmé à l’AFP : « Il n’y a jamais eu de dégradations ou de violences autour du stade ou dans le centre-ville » .
Seulement six contrôles d’identité. Comme quoi, les événements parisiens ont contaminé toute la France du football…