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La folle vie de Matias Almeyda

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La folle vie de Matias Almeyda

En cette rentrée, la mode est décidément aux autobiographies. Celle de Matias Almeyda s’appelle Almeyda, âme et vie et fait 300 pages. L’actuel entraîneur de River Plate et ex-international argentin y parle notamment alcool, dopage et matchs truqués. Passages.

Actuellement en difficulté sur le banc de River, l’ancien joueur de la Lazio, de Parme et de l’Inter concède quelques vices. « Pendant toute ma carrière, j’ai fumé 10 cigarettes par jour. L’alcool a également été un problème. Je brûlais tout pendant les entraînements, mais je vivais à la limite. Une fois, j’ai même bu 5 litres de vin, comme si c’était du Coca et j’ai fait une sorte de coma éthylique. Pour me débarrasser de l’alcool qui était dans mon sang, j’ai couru 5 kilomètres, jusqu’à ce que le soleil se mette à tourner. À l’époque, je jouais à l’Inter. Et quand je me suis réveillé et que j’ai vu toute ma famille réunie autour de mon lit, j’ai cru que c’était mon enterrement » , avoue-t-il.

Quand Matias Almeyda ne nous apprend pas qu’il a connu la dépression lorsqu’il était à l’Inter et qu’il est depuis sous antidépresseurs, il aborde le dopage et les matchs truqués. « À Parme, on nous faisait une perfusion avant les matchs. Les médecins nous disaient que c’était des vitamines, mais avant d’entrer sur le terrain j’étais capable de sauter au plafond » , concède celui qui a aujourd’hui 38 ans. « À la fin du championnat 2000-2001, quelques coéquipiers de Parme m’ont dit que les joueurs de la Roma voulaient qu’on perde le match, que nous n’avions plus aucun objectif, que c’était égal. J’ai dit non, Sensini aussi, comme la majorité des joueurs. Mais sur le terrain, certains ne couraient pas autant que d’habitude. S’ils ont touché de l’argent ? J’en sais rien. Ils appelaient ça une faveur… » , écrit-il.

L’ancien milieu de l’équipe d’Argentine (40 sélections) revient aussi sur certains de ses coéquipiers et adversaires. « Daniele Adáni est mon âme soeur. On s’est rencontré quand je commençais à en avoir marre du système. Je le considère comme le frère qui m’a donné la vie. Il est venu voir jouer River. Avec Roberto Mancini aussi, je garde de bons rapports. C’était un fuoriclasse, mais, du coup, je courais pour 2. À chaque fois que je le vois, je lui dis qu’il m’a détruit le foie, tellement j’ai dû courir à cause de lui. Quant à Edgar Davids, c’était l’adversaire que j’appréciais le plus. Quand il me mettait un coup, je me relevais sans rien dire. Et quand c’était moi qui lui en mettais un, il se relevait sans rien dire. Une véritable guerre » , déclare-t-il.

Adriano, Rooney, Almeyda… On se demande lequel va décrocher un prix littéraire.

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