Kenyon et les Blues ont la dalle
Chelsea a les crocs. Faim de victoires, de trophées et de reconnaissance au delà de l’Angleterre et du continent.
« Une chose que nous disons souvent, c’est que l’on doit gagner régulièrement des trophées. Mais il faut remporter la Premier League et la Ligue des Champions plus d’une fois pour prendre de la hauteur et être reconnus comme un une grosse écurie internationale » explique Peter Kenyon, le directeur exécutif des Blues.
Ce dernier a la bave aux lèvres lorsqu’il parle de la coupe aux grandes oreilles : « C’est le trophée le plus dur à obtenir, mais pour devenir un grand club mondial, il faut gagner la Ligue des Champions » .
Le dirigeant, rappelant sa confiance en « une grande équipe, et un grand coach qui sait ce qui doit être fait » , sent bien que les supporters s’impatientent de voir l’ère Abramovitch couronnée de succès européen.
Et que le stade ne se contentera pas une deuxième saison consécutive de trophées mineurs : « Il y a une faim absolue de succès dans cette team, notamment de ramener le trophée de la Premier League. Ca nous a tous blessés l’an dernier, il n’y avait pas de complaisance. L’équipe est définitivement bien plus forte que l’an dernier » .
Pour réussir ces missions, le grand chauve place beaucoup d’espoirs dans les nouveaux venus, tels Pizarro ou Malouda : « Nous avons acheté de bons joueurs. S’il y avait quelques doutes à propos de l’équipe, alors le premier entraînement a tout effacé, on a vu de la fraîcheur et de la volonté » .
Bref, il y a du pain sur la planche du côté de Stamford Bridge, qui bénéficiera, pour la première fois depuis quelques saisons, d’un statut de challenger et non de favori.
Et s’ils ne comblent pas les trous béants de la vitrine de trophées, les joueurs n’auront plus qu’à sauter dans le vide du grand Kenyon.
PM