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Julien Stéphan sur son départ du Stade Rennais : « J’ai fait une erreur »
Deux années plus tard.
Entraîneur du Stade rennais de 2018 à 2021, Julien Stéphan éprouve des regrets concernant sa décision de quitter le club breton. Dans l’émission Salon VIP sur beIN Sports, celui qui est ensuite passé par Strasbourg revient sur la saison qui a pris un virage le poussant à partir de lui-même : « (Quand) J’ai démissionné, je pense que j’ai fait une erreur à ce moment-là, pour être très honnête, explique celui qui est né à Rennes. […] Je le dis aujourd’hui. (Si c’était à refaire ?) Non, je ne referais pas pareil. Parce qu’après avoir gagné une finale de Coupe de France (en 2019), après avoir qualifié le club en Ligue des champions (en 2020) et puis vivre une troisième année un petit peu plus difficile, pas complète parce qu’à la trêve, on était encore 4es et que j’ai démissionné début mars… Avoir eu deux mois plus difficiles, on était 9es à ce moment-là, à 3 ou 4 points du 5e je crois, avec un match en moins… Non, je pense que je n’ai pas pris la bonne décision pour ma carrière. »
Il explique ensuite les raisons de son départ précipité : « À ce moment-là, j’ai considéré la période difficile avec des résultats qui étaient moins bons, j’étais peut-être la cause de ces problèmes-là, admet-il. Or, ça arrive à tous les entraîneurs d’avoir des périodes plus difficiles. On avait connu énormément de succès. Un succès assez historique, ça faisait 48 ans que le club n’avait pas gagné un trophée, c’était la première qualification en Ligue des champions. Tout ça, c’était exceptionnel. Après, l’expérience sert aussi à grandir, à s’améliorer avec le temps, ne pas avoir peur de faire amende honorable par moments. » Il s’exprime de plus sur son avenir d’entraîneur : « Je suis en attente d’avoir un projet intéressant pour la saison prochaine ou très vite dans l’avenir, en tout cas, annonce l’homme de 42 ans. Je suis assez ouvert (à l’étranger). Je profite de cette période-là pour parfaire encore mon anglais. […] Je me sens prêt maintenant aussi à franchir le pas de l’étranger. »
Le message est passé.
Axel Ngando, sans club et sans reprochesMLM