James « The Butcher » Cotterill
James Cotterill, joueur de l’AFC Barrow, a été récemment condamné à quatre mois de prison pour avoir brisé la mâchoire d’un adversaire au cours d’un match de FA Cup. C’est la première fois qu’un joueur de football est « jeté en cabane » pour des actes commis sur le pré. Cotterill, 24 ans, a ainsi plaidé coupable d’avoir frappé, lors du premier tour de Cup opposant son équipe aux Bristol Rovers, l’attaquant Sean Rigg, âgé de 18 printemps. Il a de fait été inculpé pour coups et blessures.
Au bout de trente minutes de jeu, Cotterill avait fracturé la mâchoire de son vis-à-vis, à deux endroits différents qui plus est, d’un percutant crochet du gauche. Sa victime étant désormais artisanalement enrichie de plaques de métal pour le restant de ses jours. Au contraire de l’arbitre et des joueurs présents, complètement captivés par la qualité de jeu proposée, les caméras de télévision ont bien évidemment capturé les images de cet assaut hors champ, véritable choc hertzien diffusé en boucle, notamment dans la très populaire émission « Match of the Day » de la BBC. Le sauvageon ne pouvait donc échapper à la vindicte populaire. Une sanction pour l’exemple : « Ces actes de violence sur le terrain ne peuvent plus, et ne seront définitivement plus tolérés. Les différentes cours du pays feront donc désormais en sorte que ce genre d’incident ne se reproduise plus. Une peine de prison est donc inévitable« , a ainsi expliqué le juge Robert Brown, ajoutant qu’il avait tout de même tenu compte des remords exprimés par Cotterill, et du fait qu’il avait immédiatement plaidé coupable des faits qui lui étaient reprochés, au moment de décider de la sanction. Cotterill n’a exprimé aucun énervement ni ressentiment au moment de la lecture du verdict, tandis que sa mère et sa petite amie fondaient littéralement en larmes.
La cour a en outre pris en considération les remords exprimés par le père du « délinquant », qui battait apparemment régulièrement son fils. L’avocat du jeune footballeur, Peter Kennedy, explique : « Il éprouve une très grande honte, notamment par rapport à sa famille, ses anciens clubs, et sa profession. » Puis, en grand pourfendeur des injustices, affirme de façon solennelle que le méfait de son client n’était qu' »un moment de folie passagère » dans « le feu de l’action. » Un pur moment de rock’n roll que l’ami Cotterill, pourtant joueur de champ, aura tout le temps de se remémorer du fond de sa cage…
FS