Ivica Osim a la rage
Ivica Osim, l’ancien meneur de jeu de légende du RC Strasbourg version seventies, est, depuis un an, à la tête de la sélection japonaise, actuellement en compétition pour défendre son titre de championne d’Asie et dont elle est détentrice depuis deux éditions.
Hier pour leur premier match à Hanoï, les joueurs du pays du soleil levant ont été contraints de concéder le nul 1-1 face au Qatar (emmené par son homologue bosniaque Dzemaludin Musovic), l’Uruguayen d’origine Sebastian Quintana égalisant à quelques minutes de la fin, après l’ouverture du score de Naohiro Takahara.
La contre-performance de son équipe a mis le sélectionneur dans une colère folle. Dans le vestiaire, il aurait demandé à son traducteur de traiter l’équipe d’ « amateurs » , de « supporters » . Le malheureux intermédiaire – prénommé Zen, ça ne s’invente pas -, complètement affolé par ce coup de sang, aurait tout simplement fondu en larmes !
C’est en tout cas ce qu’a rapporté peu après face aux médias la star de l’équipe Shunsuke Nakamura : « Il (Osim) a dit qu’on n’avait pas le droit de ne pas gagner face au Qatar, que ce nul était comme un immeuble patiemment construit qui s’était écroulé d’un coup, par notre faute. Son visage est devenu tout rouge. Il nous a dit qu’il est prêt à mourir pour gagner un match et qu’on se devait d’entrer sur le terrain avec le même sentiment » .
Avec de telles paroles, il ne serait pas étonnant que la prochaine rencontre des Japonais, face aux Emirats Arabes Unis vendredi, ait des allures de Pearl Harbor.
RD