Harry, un ami qui vous veut du bien
L’impayable Harry Redknapp est intemporel. Dernier rempart contre l’envahisseur, le sulfureux manager de Portsmouth n’aurait pas dépareillé en de lointains temps médiévaux. Témoin sa dernière sortie quant à la succession de Sven Goran Eriksson après la prochaine coupe du monde : « Nous avons plein de coaches talentueux ici(en Angleterre). J’apprécie Alan Cubishey(Charlton), Sam Allardyce (Bolton), et Steve Mac Laren(Middlesbrough). Les Anglais sont très bons. Si nous produisons de bons managers, nous devrions les promouvoir » . Et ce bon Harry d’élargir sa sensibilité patriotique : « Martin O’Neill(Ecosse) serait un choix fantastique. Quelqu’un des Iles britanniques serait parfait » . Cette promotion des techniciens britanniques n’a rien de honteux en soi. Mais il convient de se souvenir des propos nettement plus douteux (relatés ici même) de « Redknapp le Croisé » au sujet de sa propre équipe et son contingent d’étrangers : « J’ai proposé une journée au golf, mais demandez à un Yougoslave, il ne sait même pas ce que c’est que le golf. Si je les emmenais en stage commando de pré-saison, mon joueur serbe tirerait sur mon Croate et mon Russe espionnerait tout le monde » . Dirty Harry !
Ceci étant, force est de constater que le Droopy du football anglais défend mieux la cohésion nationale que la cohérence intellectuelle comme le prouve sa dernière aquisition, Andres D’Alessandro. Un Argentin…
DA