Buts : Tillman (16e et 41e), Agyemang (44e), Aaronson (82e) et Wright (84e) pour les États-Unis
Quelques jours après sa déculottée contre la Suisse, Team USA s’est rassurée pour démarrer sa Gold Cup à domicile. Avec un groupe remanié à cause de la Coupe du monde des clubs et des congés payés de Christian Pulisic, Mauricio Pochettino a apporté de gros changements. Matt Turner et Brenden Aaronson, peu en verve lors des matchs amicaux, se sont retrouvés sur le banc, laissant place à une équipe assez inexpérimentée, malgré des cadres comme Malik Tillman et Tim Ream.
Force est de constater que le pari s’est révélé gagnant. Contre une sélection coachée par Dwight Yorke, l’équipe américaine est restée sérieuse tout du long. Menant un pressing efficace sur le porteur du ballon, les offensives ont été laissées à Diego Luna (Real Salt Lake) et Jack McGlynn (Houston Dynamo), auteurs d’un gros début de saison en MLS. De quoi s’assurer la victoire dès la mi-temps, avant que Haji Wright et Brenden Aaronson n’alourdissent la marque en sortie de banc. Prochaine étape, un duel contre l’Arabie saoudite d’Hervé Renard, aka « Harvey Fox ».
Haïti 0-1 Arabie saoudite
But : Al-Shehri (23e, SP)
Comme c’est le cas depuis 2021, une équipe du Golfe se retrouve invitée pour participer à la compétition, en guise de préparation d’une Coupe du monde. Après le Qatar en 2021 et 2023, c’est au tour des Faucons verts de recevoir un billet pour l’Amérique du Nord. La sélection reste amputée de différents cadres, eux aussi sur le sol états-unien pour représenter Al-Hilal au Mondial des clubs. Son adversaire du soir a dû aussi faire face à des pertes, le milieu de terrain Daniel Saint-Fleur (Real Hope) subissant le décret de Donald Trump interdisant l’entrée dans son pays aux ressortissants de plusieurs nations.
Dans un duel de sélectionneurs français (Haïti étant dirigé par Sébastien Migné), les Grenadiers vont imposer le rythme avec de multiples incursions dans la surface adverse. Malheureusement pour eux, Duckens Nazon et Frantzdy Pierrot vont enchaîner les loupés face aux cages et à Nawaf Al-Aqidi, en bonne forme. Les déboires du buteur de l’AEK ne s’arrêtent pas là, ce dernier provoquant un penalty à la demi-heure, converti par Saleh Al-Shehri. L’égalisation de l’ancien Guingampais, croyant avoir fait le plus dur à dix minutes de la fin, sera refusée pour hors-jeu. Malgré une bonne performance, Haïti se retrouve sur la sellette dès la première journée.
Costa Rica 4-3 Suriname
Buts : Martínez (14e), Ugalde (19e SP, 90e +13 SP), Alcócer (76e) pour le Costa Rica // Kerk (34e), Margaret (59e), Pinas (64e, SP)
Les matchs du Mexique et des États-Unis étaient remplis de buts, mais ce n’est rien à côté de celui du Costa Rica. Pour ce qui pourrait être la dernière compétition internationale de Keylor Navas, la sélection emmenée par Miguel Herrera a offert un véritable blockbuster pour son entrée en Gold Cup. Recevant le Suriname, qui avait manqué l’édition 2023, les Ticos commencent fort grâce à une belle finition d’Alonso Martínez et un penalty transformé par Manfred Ugalde.
Mais malgré la présence de talents dans ce secteur, les erreurs vont s’accumuler en défense centrale. Que ce soit par son marquage trop rare sur une tête de Gyrano Kerk, puis une glissade digne de Steven Gerrard, profitant à l’égalisation de Richonell Margaret. À l’heure de jeu, la Natio va se payer le luxe de passer devant, une main d’Orlando Galo provoquant un penalty, converti par Shaquille Pinas. L’ancien sélectionneur du Mexique procède à un coaching gagnant, celui de Josimar Alcócer (Westerlo), arrachant l’égalisation sur un but en deux temps.
Pendant que le Suriname va trouver le poteau et les gants de Keylor Navas, le Costa Rica va arracher la victoire à la treizième minute du temps additionnel, sur le troisième penalty du match, encore transformé par Manfred Ugalde. Une victoire fondatrice pour le pays d’Amérique centrale, qui devra continuer sans Warren Madrigal, victime d’une fracture du péroné.
Pour info, la Guadeloupe entre dans la compétition cette nuit.
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Le 7 septembre 1996, à Las Vegas, une Cadillac blanche avec quatre hommes à bord s'arrêtait à hauteur de la BMW de Tupac et tirait sur le rappeur star. Vingt-huit ans plus tard, alors que l'aura du musicien n'a jamais été aussi grande et que les théories les plus folles sur son meurtre continuent de tourner, qu'en reste-t-il? Pour le savoir, enquête sur le destin tragique des quatre suspects, à quelques mois du procès de l'un d'entre eux.