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Giacomo Raspadori : « Je suis en train de passer un cap »
La candeur des enfants.
Pour sa cinquième sélection, le champion d’Europe Giacomo Raspadori a eu la chance d’être titularisé pour la première fois de sa carrière en équipe d’Italie, ce mercredi contre la Lituanie. Une première qu’il a fêtée dignement en claquant son premier pion international. Un rêve éveillé qu’il a évoqué ce vendredi à la Gazzetta dello Sport. Cependant, cet événement n’est pas le plus important de sa carrière en Nazionale. « Lorsque j’ai appris que j’étais dans la liste des 26 de l’Euro, j’étais plus confus qu’ému, avoue-t-il. Mais les frissons les plus forts que j’ai ressentis, c’était quand j’ai débuté contre la Tchéquie à Bologne (le 4 juin, en préparation, NDLR). »
Même en ne jouant qu’un quart d’heure contre le pays de Galles, ce championnat d’Europe lui a permis d’être mis en lumière, puisque l’Inter s’est penchée sur son cas lors du mercato estival. Plein de maturité, le jeune homme de 21 ans n’a jamais songé à partir : « En ce moment, la meilleure chose pour moi est de rester à Sassuolo. Mais je mentirais si je disais que cela ne m’a pas touché. Je suis en train de passer un cap, et je ferai mes choix au moment juste. » Raspadori a également profité de l’occasion pour dresser son propre portrait-robot. « Pour le physique, la technique et le style de jeu, je pense ressembler à Agüero, concède le natif de Bentivoglio. Après, ceux que j’ai le plus étudié sont Tévez, Di Natale et aussi Paolo Rossi, quand je regardais les matchs avec mon père. Mais celui qui m’a le plus impressionné, c’est Eto’o. »
Le future Nove dei nove ?
AB